Lettre d'information n°7 - Juillet 2013

Rencontre

Charlotte Timmerman, infirmière chez TS LNG : De la vie en clinique à la vie de chantier...

2013-07-01

Charlotte Timmerman, 25 ans, a intégré un poste d'infirmière à temps plein chez TS LNG le 13 mai dernier. Un gros changement pour la jeune femme, jusqu'alors infirmière en chirurgie dans une clinique du sport.

Jusqu’à il y a peu, le quotidien de Charlotte Timmerman se passait dans l’univers aseptisé de la clinique du sport à Marcq-en-Baroeul, commune de la métropole lilloise. Mais depuis le 13 mai 2013, tout a changé pour la jeune infirmière de 25 ans, recrutée par TS LNG sur le chantier du terminal méthanier, pour porter secours à l’ensemble des salariés qui y travaille. « Je souhaitais revenir dans la région dunkerquoise », explique-t-elle. « J’ai eu connaissance très vite de l’opportunité qui s’ouvrait sur le chantier. J’ai postulé et j’ai été retenue ». La vie d’infirmière sur un chantier n’a rien à voir avec ce qu’a connu jusqu’à maintenant Charlotte Timmerman. C’est d’ailleurs ce qui lui plaît. « Je ne m’attendais pas à un chantier d’une telle dimension. C’est vraiment impressionnant d’y travailler », précise-t-elle. « Etre infirmière ici, c’est être continuellement sur le qui-vive, prête à partir en intervention. Pour moi qui suis plutôt dynamique et sportive, c’est parfait ».

Embauchée depuis peu, la jeune femme n’a pour l’instant été confrontée qu’à des événements mineurs. « Et c’est tant mieux », sourit-elle. « La majorité des personnes qui poussent la porte de l’infirmerie souffre de douleurs dorsales ou de maux de tête. Rien de bien méchant. Mais, avec mes deux collègues, nous devons toujours nous tenir prêts à intervenir immédiatement sur des cas potentiellement beaucoup plus lourds. C’est pourquoi des exercices sont régulièrement organisés en concertation avec le médecin du site, les pompiers et le SAMU ». Pour les mêmes raisons, Charlotte Timmerman participe à une visite de chantier chaque lundi matin. Il s’agit surtout pour elle de bien suivre l’évolution du site et de repérer les zones de rassemblement et les points de rencontre. « Si nous devions porter secours à un salarié blessé dans un endroit difficile d’accès, c’est au point de rencontre que l’on viendrait nous chercher pour nous conduire jusqu’à lui », précise la jeune infirmière, qui pourrait faire sienne la devise des Scouts : « Sois prêt ! ».

Vie de chantier

1,5 km de canalisation incendie déjà posé sous la direction de l'entreprise SADE

2013-07-01

La création d'un réseau d'eau sous pression (indispensable à la lutte contre les incendies) nécessite la pose et l'enfouissement de 7 km de canalisation autour de la plate-forme du terminal méthanier. A la manœuvre de ce chantier délicat, l'entreprise SADE située à Grande-Synthe.

Le contractant TS LNG a attribué conjointement à SADE (Grande-Synthe) et SBPI (Yonne) le lot « défense-incendie ». A ce titre, les deux entreprises sont actuellement chargées de poser l’ensemble des canalisations incendie, soit 7 kilomètres, disséminés dans l’ensemble des zones de la plate-forme du terminal méthanier. « 90 % d’entre elles sont souterraines (10 % aérienne) », précise Sylvain Fricard, directeur régional de la SADE. D’un diamètre allant de 150 mm à 700 mm, les canalisations sont en fibre de verre renforcée imprégnée d’une résine époxy (GRE). Le réseau incendie comprend également la pose de 32 chambres à vannes en béton et de 70 robinets vannes. « Les tuyaux et accessoires des canalisations sont préassemblés en atelier chez SBPI à l’abri des intempéries. Ils sont ensuite acheminés par camion jusqu’au chantier », commente Sylvain Fricard. Les travaux de terrassement, de pose des tuyaux principalement par emboitement mécanique claveté, des essais de pression et de remblaiement sont en cours. Aujourd’hui, 1,5 km des 7 km attendus est terminé. « Notre principale préoccupation, c’est la sécurité », ajoute le directeur régional. « Nous travaillons sur des zones où cohabitent plusieurs activités. Nous devons continuellement veiller à bien délimiter chaque zone de travail afin de prévenir tout risque d’accident ». C’est en ce sens que des réunions se tiennent chaque matin entre TS LNG et l’ensemble de ses sous-traitants qui interviennent sur le site afin d’organiser les interfaces entre les différentes entreprises et de gérer la co-activité. La totalité du réseau devrait être livré en mai 2014. Il aura nécessité 40 000 heures de travail sur site.

Extérieur chantier

Mesures d'accompagnement : Dunkerque Fly Surfing Club est passé de 162 à 194 licenciés en 2012

2013-07-01

Depuis 2011, le club de kitesurf de Dunkerque perçoit une aide financière de Dunkerque LNG en compensation de la perte de la zone du Clipon, idéale pour la pratique de ce sport qui connaît actuellement un fort engouement. Une aide visiblement utilisée à très bon escient puisque le club a vu ses effectifs progresser de 20 % en 2012.

De 162 à 194. Telle est l’augmentation du nombre de licenciés que Dunkerque Flysurfing Club a connu entre 2011 et 2012. Christophe Hugoo, le président du club, en est persuadé : ces bons chiffres sont le résultat de l’utilisation à bon escient de l’aide financière de Dunkerque LNG en compensation de la perte de la zone du Clipon, haut lieu de pratique du kite-surf par vent de sud ouest, avant l’implantation du terminal méthanier. «Parce qu’il y avait une petite hauteur d’eau et que la Digue du Ruytingen y était sécurisante », précise Christophe Hugoo. Auteur d’un cahier d’acteurs lors du Débat Public en 2007, le bureau du DFC a fait diverses propositions à Dunkerque LNG, notamment l’achat d’un véhicule 4X4, d’un bateau à moteur et la présence très régulière de « beach marshalls ». « Notre idée était de sécuriser la zone située face à la base de voile à Malo Terminus afin que nous puissions y pratiquer le kite-surf même par vent de sud-ouest, où le danger est que les pratiquants soient entraînés au large », explique-t-il encore. Un choix judicieux puisque les passionnés de kite peuvent désormais s’entraîner tout au long de l’année, sous la surveillance d’un encadrant professionnel à bord du bateau à moteur. Par ailleurs, le club a investi dans un mini-bus 9 places qui lui permet de conduire ses adhérents jusqu’à Wimereux, un autre spot très prisé des kite-surfeurs. «Il est évident que ce dernier service, dont ne peuvent bénéficier que les licenciés, a conduit à l’augmentation de leur nombre, augmentation qui se confirme : nous enregistrons en effet de très bons chiffres en 2013 alors que la saison n’a pas encore véritablement commencé », ajoute Christophe Hugoo.

Et le club n’a pas fini de faire croître sa notoriété… Cet été, entre le 13 et 18 août, le DFC organise le Triple King Contest, rythmé par trois temps forts : un championnat de France Freestyle, une épreuve internationale de « Airstyle » avec la participation du champion du monde, Youri Zoon et enfin une épreuve internationale de Paddle. Près de 160 compétiteurs, dont plusieurs dizaines de Dunkerquois, sont attendus à cet événement d’envergure.

http://dfc-kiteboarding.fr