« C’est clair, à 53 ans, retrouver la confiance d’une entreprise, ça fait du bien ! ». Farid Lahmanes sait de quoi il parle ! Après plusieurs années de galère à naviguer entre emploi précaire et période de chômage, il est devenu il y a quelques semaines superviseur électricien chez TS LNG. « A la base, j’ai un BTS en électrotechnique. J’ai donc retrouvé mon premier métier », témoigne-t-il. Tout n’a toutefois pas été aussi simple. Quand Farid Lahmanes découvre l’annonce du poste à Pôle Emploi, il y a longtemps que ses habilitations ne sont plus à jour. « J’en ai parlé à mon conseiller Pôle Emploi qui m’a fortement encouragé à postuler. Il m’a dit que je pouvais bénéficier d’une formation, prise en charge par la Région, pour repasser les habilitations manquantes. Je n’ai pas hésité une seule seconde ». Farid Lahmanes entame alors une formation de cinq jours à l’AFPI de Petite-Synthe et décroche dans la foulée l’ensemble des habilitations. « Ca n’a pas été aussi difficile que je le pensais. Tous les gestes professionnels me sont revenus assez facilement ».
Depuis la mi-octobre, le Grand-Synthois vérifie que toutes les installations électriques (travaux neufs et provisoires) installées par les sous-traitants de TS LNG soient bien conformes et, surtout, qu’elles ne mettent pas le personnel en danger. « C’est une grande responsabilité. C’est nous qui assurons toute la distribution de l’électricité basse et haute tension pour la partie TS LNG », confie Farid Lahmanes. « Si je constate le moindre problème, c’est moi qui décide s’il y a lieu ou non de couper toute l’alimentation ». On l’aura compris, Farid Lahmanes est désormais heureux et soulagé. « J’ai signé un contrat d’un an qui devrait se transformer, si tout va bien, en CDI à durée de chantier. Ca me laisse le temps de souffler pendant quelques années. Avec l’expérience acquise sur le chantier, je ne me fais pas trop de souci pour l’avenir », conclut-il.

Les trois réservoirs extérieurs en béton sont désormais quasi-terminés. Sur le chantier, c’est à un autre énorme travail auquel se sont attaquées les équipes d’ENTREPOSE Projets depuis le 11 octobre 2013 : la construction des cuves internes en acier 9 % nickel qui viendront se positionner à environ 1 mètre des parois béton de chaque réservoir, elles-mêmes préalablement revêtues d’une couche d’acier carbone classique P355 de 5 mm d’épaisseur. « Cette distance d’un mètre est nécessaire afin de pouvoir y placer l’isolant », précise Mathieu Bernard.
Les cuves internes sont destinées à recevoir et à stocker le GNL à -163°C. Elles sont donc conçues en acier spécial contenant 9 % de nickel, un des rares acier capable de résister à des températures aussi basses. « Chaque cuve interne aura un diamètre de 90 mètres. Son épaisseur varie de 26 mm en pied à 10 mm en partie haute. L’essentiel de sa construction consiste à monter et souder ensemble de grandes tôles d’acier. C’est un énorme travail qui mobilise actuellement une soixantaine de nos soudeurs et qui va demander entre sept et huit mois d’efforts pour chaque cuve », ajoute Mathieu Bernard. Les conditions de travail particulières en espace confiné ont nécessité la prise de mesures de sécurité spéciales : le port d’une cagoule ventilée pour chaque soudeur et la pose d’un système de ventilation générale assurant un renouvellement d’air adapté.
Pour réaliser ce travail, les équipes d’ENTREPOSE Projets pratiquent les techniques du soudage automatique sous flux double tête pour les parties horizontales et du soudage automatique au fil fourré pour les parties verticales. A noter que cette dernière technique a été spécifiquement mise en œuvre et validée pour le chantier du terminal méthanier de Dunkerque. De plus, ces soudures sont contrôlées à 100% par ultrasons automatisés. Au final, par cuve, ce sont 4 kilomètres de soudure qui seront nécessaires pour rassembler les parois de la cuve et de 6 à 7 km avec le fond !
La cuve interne du R1 devrait être terminée en juin 2014. Les R2 et R3 suivront à un mois d’intervalle chacun.

* Virole = anneau métallique constitué de plusieurs tôles
 

Depuis novembre 2012, plus de 500 personnes ont participé aux ateliers pédagogiques proposés par l’Espace Exposition de Loon-Plage. A l’approche des fêtes de fin d’année, changement de décor ! Les ateliers pédagogiques destinés aux enfants de 8 à 12 ans se mettent aux couleurs de Noël les samedi 14 et 21 décembre et pendant les vacances du 26 au 28 décembre et du 2 au 4 janvier.* Ces nouvelles couleurs vont se décliner sous forme d’un énorme sapin qui accueillera les enfants et leurs parents avant la visite de l’exposition. Celle-ci leur permettra de tout connaître sur les énergies fossiles, les énergies renouvelables, le GNL et, pour les plus grands, sur le fonctionnement d’un terminal méthanier à l’aide d’outils très ludiques et guidés par l’une des deux conférencières de l’Espace Exposition. Les jeunes visiteurs pourront ensuite répondre à un questionnaire sur le thème de l’énergie avec quelques clins d’œil à Noël. Mais aussi et surtout participer à un concours de dessins où ils auront tout le loisir d’imaginer le futur traîneau du Père Noël. Fonctionnant au GNL, à l’essence ou à l’énergie solaire, fabriqué en bois, en verre ou en acier, tiré ou non par des rennes, tout sera possible ! Avec une seule obligation quand-même ! Prouver que ce traineau nouvelle version ne laissera pas tomber le Père Noël à l’heure du Grand Soir…

*de 14 h à 16 h, 32 personnes maximum par atelier – gratuit sur inscription

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