Lettre d'information n°13 - Février 2014

Rencontre

Mourad Ghindri, chef de chantier chez Welbond Armatures, « prêt pour une nouvelle mission »

2014-02-19

Mourad Ghindri, 42 ans, est arrivé sur le chantier en octobre 2012, en tant que chef de chantier pour l'entreprise Welbond Armatures. Chargé de veiller au bon déroulement de la pose des armatures lors de la construction des trois réservoirs (radier, murs et dôme) et du puits d'accès au tunnel, Mourad Ghindri quittera Loon-Plage en mars prochain pour une nouvelle mission. Portrait.

«Depuis 10 ans que je suis chez Welbond Armatures, je vais de chantier en chantier. Avant Loon-Plage, je travaillais à l’EPR de Flamanville et encore précédemment j’ai passé 18 mois à La Réunion sur un chantier de construction d’une autoroute. J’aime cette vie qui évite la routine dans le travail. En plus, on est toujours appelé sur de très gros chantiers. C’est valorisant ». Mourad Ghindri est chef de chantier, aide-conducteur de travaux. Une vraie réussite professionnelle pour cet homme qui est sorti du système scolaire avec un seul bac général en poche. « J’ai fait pas mal d’intérim sur des chantiers de construction à Rouen, la ville où je réside toujours. J’ai eu l’occasion de commencer à travailler comme monteur d’armatures. Ca m’a bien plu. Du coup, quand l’entreprise Welbond a proposé de m’embaucher, je n’ai pas dit non », commente Mourad Ghindri. Aucune formation ne préparant à ce métier, ce sont les anciens qui lui ont transmis leur savoir-faire. « J’ai commencé comme ouvrier et comme j’ai la chance d’être dans une entreprise qui tire vers le haut ses salariés, j’ai rapidement grimpé les échelons, jusqu’à prendre un poste d’aide-conducteur de travaux », précise Mourad Ghindri qui ambitionne désormais de devenir conducteur de travaux à part entière.

Arrivé sur le chantier en octobre 2012, il est chargé de veiller au bon déroulement de la pose des armatures sur lesquelles le béton est coulé. « J’ai commencé sur le radier du Réservoir 3, avant de continuer sur la levée des voiles du R2, puis de ceux des R1 et R3. J’ai également participé à la pose du radier du puits d’accès au tunnel sur le chantier BRS. Actuellement, je pose les poutres de la plate-forme en haut des dômes des trois réservoirs où sera installée toute la tuyauterie », ajoute le chef de chantier. D’après le planning, le travail devrait être terminé en mars prochain. Pour Mourad Ghindri, le temps sera alors venu de quitter la région dunkerquoise où il a, dit-il, « noué de chaleureux contacts qui lui donne envie de tenter le carnaval » et de partir sur un nouveau chantier dont il ne sait encore rien.

Vie de chantier

La construction du « bâtiment compresseurs » a démarré

2014-02-19

La construction du bâtiment où sera logé l'ensemble des compresseurs du futur terminal méthanier a débuté non loin des réservoirs. Le point avec Antoine Marchandise, conducteur de travaux chez Sogea Caroni Groupe Vinci Construction.

25 compagnons de l’entreprise Sogea Caroni travaillent actuellement à la construction du « bâtiment compresseurs », situé non loin des trois réservoirs. A l’issue d’une période de préparation et d’installation du chantier, les travaux ont réellement commencé en janvier 2014. « Ce bâtiment, c’est un peu comme une grosse boîte à chaussures », explique Antoine Marchandise. Il sera long de 80 mètres, sur une hauteur de 15,50 mètres. Les quatre murs qui le composent auront une épaisseur de 20 cm et seront renforcés par 32 contre-poteaux de 14 mètres de haut pour assurer une rigidité parfaite ». Actuellement, les équipes de Sogea Caroni ont entrepris la construction du mur Sud, achevé au tiers. « Nous avons commencé par une première élévation de 0 à 14 mètres », précise Antoine Marchandise. « Nous la réalisons en coulant du béton auto-plaçant de part et d’autre de chacun des contre-poteaux. Ce travail se fait par injection avec un camion pompe, une technique spécialement conçue pour ce chantier ». Une fois cette première élévation bien avancée, les compagnons peuvent passer à la seconde, entre 14 et 15,50 mètres de haut. « Nous venons poser une passerelle à encorbellement de chaque côté du mur. Celle-ci nous sert à mettre en place le coffrage pour réaliser le reste de la hauteur du mur sur lequel une poutre périphérique viendra se greffer », ajoute le conducteur de travaux. Lorsque les quatre murs seront terminés, l’entreprise Sogea Caroni viendra installer les structures primaires des charpentes métalliques ainsi que le bardage, avant de passer la main à une autre entreprise pour la suite des travaux. Cette phase de la construction du « bâtiment compresseurs » devrait être terminée en septembre 2014. Les compresseurs, eux arriveront au printemps 2014. Sur le terminal en activité, ils serviront à comprimer le gaz évaporé dans les réservoirs pour le réincorporer sous forme liquide, ou pour l'envoyer sous pression sur le réseau de transport.

Extérieur chantier

Dunkerque LNG s'engage pour l'emploi des jeunes

2014-02-19

Déjà très investie en faveur de l'emploi local avec plus de 1 000 contrats signés depuis décembre 2011, Dunkerque LNG souhaite s'impliquer dans la perspective de la fin du chantier en 2015 en mettant en place une action en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes, par le biais d'une convention d'ancrage territorial signée avec l'Etat le 19 février avec M. Henri Jean, sous préfet de Dunkerque, et menée en partenariat avec Entreprendre Ensemble et Pôle Emploi

Cinquante. C’est le nombre de jeunes de moins de 26 ans qui vont bénéficier d’un contrat de professionnalisation dans une entreprise travaillant sur le chantier du terminal méthanier dans les mois qui viennent. Cette action en faveur de l’insertion des jeunes est portée par Dunkerque LNG, par le biais d’une convention d’ancrage territoriale, en partenariat avec ses interlocuteurs terrain habituels, Entreprendre Ensemble et Pôle Emploi. « Ce contrat de professionnalisation, qui alterne formation et travail, va déboucher, au bout d’un an en moyenne, par l’obtention d’un certificat de qualification professionnelle. Nous allons donc monter ces jeunes en compétences afin qu’ils soient plus facilement insérables dans le monde du travail », explique Michel Tibier, directeur d’Entreprendre Ensemble. Mais cette action va plus loin encore puisque les équipes d’Entreprendre Ensemble travaillent actuellement à l’identification d’entreprises chez qui ces 50 jeunes pourraient être embauchés à l’issue de leur contrat de professionnalisation, dans des secteurs d’activités comme la maintenance, la chaudronnerie ou encore le nettoyage. « L’idée est bien qu’il y ait une continuité post contrat de professionnalisation, que personne ne reste sur le carreau », ajoute Michel Tibier. La sélection des cinquante jeunes est en cours actuellement. En fonction des postes proposés, elle pourra se faire selon la méthode dite « de simulation » proposée par Pôle Emploi. Une méthode qui privilégie le repérage des capacités nécessaires au poste plutôt que l’expérience et le diplôme.