Rencontre
2015-03-16
Jordan Sette, Bollezeelois de 25 ans, a parfaitement réussi son entrée dans le monde du travail. Une licence en conduite de travaux à peine en poche, il a intégré les équipes de Bouygues TP sur le chantier. A l'issue de son contrat, son expérience validée par un « Visa Compétences » mis en place dans le cadre de la GTEC, lui a permis de retrouver un emploi chez Prezioso. Rencontre.
Un début de carrière comme celle de Jordan Sette, beaucoup de jeunes diplômés en rêvent. En 2012, à peine avait-il décroché sa licence en conduite de travaux à l’IUT de Béthune que le jeune homme a été contacté par Pôle Emploi. « Je n’ai pas eu le temps de chercher un travail puisqu’on m’a proposé directement un poste de chef d’équipe centrale à béton chez Bouygues TP sur le terminal méthanier », explique-t-il. « Sans aucune hésitation, j’ai accepté même si ce poste ne correspondait pas tout à fait à ce que j’avais fait pendant mes études. J’ai pris ce travail comme une expérience à valoriser par la suite ». Le contrat de chantier dure un an et neuf mois. « L’entreprise était très satisfaite de mon travail mais ne pouvait pas me garder, faute de visibilité sur les chantiers à venir. Je suis donc parti avec mon « visa compétences » qui validait cette première expérience », ajoute Jordan Sette. Ce visa entre dans le dispositif de Gestion Territoriale des Emplois et des Compétences (GTEC) mis en place par Dunkerque LNG en collaboration avec Pôle Emploi et Entreprendre Ensemble pour faciliter le reclassement dans des entreprises du territoire des salariés en fin de contrat sur le chantier. « Ce dispositif a vraiment été très efficace en ce qui me concerne. Cela faisait à peine trois semaines que j’avais quitté Bouygues TP que j’étais contacté par un conseiller Pôle Emploi détaché sur le chantier du terminal. Il me proposait un poste de chargé d’études chez Prezioso en contrat d’alternance. Cela correspondait complètement aux études que j’avais faites. Je n’ai donc pas hésité une minute », commente-il. Depuis avril 2014, Jordan Sette alterne périodes en entreprise et en formation à l’AFPI Dunkerque. Son travail en bureau d’études lui plait beaucoup. Apprécié par ses supérieurs, il pourra lui être proposé un CDI à l’issue de son contrat de professionnalisation. « Je sais qu’en cette période particulièrement délicate pour l’emploi, j’ai vraiment eu de la chance », conclut-il.
* « le visa compétences » est délivré par le point emploi formation à tous les salariés volontaires ayant effectué au minimum 3 mois de contrat, afin de valoriser l’expérience acquise sur le chantier.
Vie de chantier
2015-03-16
Alors que le tunnelier « Joséphine La Peule » vient de terminer le creusement des 5 kms de tunnel entre le terminal et le CNPE de Gravelines, retour en images sur la technique de creusement de cet ouvrage avec Marc Girard, Président de Dunkerque LNG et Gilles Broll, Directeur de projet pour le Groupement BRS (Bessac - Razel-Bec - Soletanche).
Extérieur chantier
2015-03-16
Innocold, l'Institut technologique du froid créé au moment du démarrage du chantier de construction du terminal méthanier, organise son premier évènement autour de la R&D en lien avec la cryogénie (étude et production de froid extrême, à partir de -153°C). L'idée, à terme, est de fédérer une véritable filière du froid à Dunkerque et de contribuer à son rayonnement sur le territoire.
PME, industries, laboratoires de recherche, ne manquez pas Innocryotech, le premier évènement organisé par Innocold autour de la R&D en lien avec la cryogénie et le froid industriel les 24 et 25 mars prochain à la Halle aux Sucres à Dunkerque. Ingénieurs, chercheurs, professeurs et chefs d’entreprise s’exprimeront sur cette thématique parfaitement dans l’air du temps à l’heure où le GNL sera bientôt utilisé comme carburant des navires et des camions et où la recherche sur les matériaux capables de résister à des conditions de froids extrêmes n’a jamais été aussi foisonnante. L’enjeu est de taille : il s’agit ni plus ni moins que de créer une véritable filière du froid sur le territoire et de contribuer à son rayonnement, avec les retombées économiques que cela suppose.
Au programme de cette première édition : l’efficacité énergétique et environnementale. (cogénération et froid renouvelable, stockage d’énergie sous forme cryogénique, …) ; GNL, carburant de demain (utilisation du GNL, soutage, normes, formation…) et enfin les matériaux et la sécurité en cryogénie (étude du vieillissement des matériaux et structures soumis au froid, utilisation des aciers, des textiles, des polymères et matériaux composites, …).
Ces deux journées seront aussi l’occasion de visiter le chantier du terminal méthanier, désormais en voie d’achèvement, mais aussi et surtout d’assister à la présentation d’Osaka Gas (premier fournisseur d’énergie au Japon) et ses technologies de valorisation des frigories des terminaux méthaniers dans de nombreuses applications industrielles.
2015-03-16
Le jeudi 12 mars, Dunkerque LNG a reçu une délégation d'une trentaine de représentants syndicaux et d'inspecteurs du travail européens pour une visite du chantier et surtout une réunion d'échanges avec le management de Dunkerque LNG, Cofiva et TS LNG.
Cette délégation travaille actuellement sur la problématique des travailleurs détachés. Le projet « Pour un détachement équitable et responsable », soutenu par l’Union européenne dans le cadre du suivi de la direction dite d’application sur le détachement, bénéficie du soutien et de l’expertise des équipes de l’Institut du Travail de Strasbourg.
Dans ce cadre, elle a souhaité recueillir l’expérience du chantier du terminal méthanier. Temps et conditions de travail, sécurité et santé sur le chantier, logement des travailleurs, accès, capacités d’intervention du maître d’ouvrage, autant de sujets évoqués librement lors d’un échange qui aura duré près de 2h. L’accueil sur le chantier de cette délégation menée par la Fédération Nationale des Salariés de la Construction Bois et Ameublement de la CGT s'inscrit dans la droite ligne de la création d'un comité de suivi du chantier par les organisations syndicales dès 2012 et la mise à disposition d'un local de permanence sur le chantier depuis 2013.
2015-03-16
Chaque mois, Dunkerque LNG et l'ensemble des parties prenantes locales éditent les chiffres clés des retombées du terminal en termes d'emploi. Point sur les chiffres avec Pôle emploi et Entreprendre Ensemble, pour les chantiers de Dunkerque LNG, du GPMD et de GRTgaz.
Depuis décembre 2011 et au 10 mars 2015,
La durée moyenne des contrats est de 6 mois.
53% des embauches concernent des demandeurs d’emploi issus de la Communauté Urbaine de Dunkerque. 74% sont issus de la Côte d’Opale et 94% de la Région Nord Pas-de-Calais
Parmi les demandeurs d’emploi qui ont signé un contrat sur le chantier, 17% étaient allocataires du RSA à la signature du contrat; 48% étaient demandeurs d’emploi pendant 12 mois (dans les 18 derniers mois).
29% des recrutés ont moins de 26 ans et 8% plus de 49 ans.
Par ailleurs, 186 personnes sont concernées par les clauses insertion et 347 039 heures ont été réalisées au 28 février 2015 *.
*données chantiers GPMD + Dunkerque LNG + GRTgaz
ANTICIPATION DES FINS DE CONTRAT
Dans la continuité du dispositif emploi engagé pour le chantier du terminal méthanier, une démarche d’anticipation des fins de contrats a été initiée par Dunkerque LNG. Elle vise à valoriser l’expérience acquise par les salariés ayant travaillé auprès de l’un des contractants ou sous-traitants du chantier et ainsi sécuriser leur parcours professionnel auprès des entreprises du bassin d’emploi du Dunkerquois. Chaque mois, nous vous proposons de prendre connaissance de la liste des métiers et compétences actuellement disponibles ou qui le seront dans les semaines à venir suite à une expérience sur le chantier du terminal méthanier.
Chaque salarié qui le souhaite se voit également délivrer un « Visa capacités et compétences du chantier du terminal méthanier » reprenant les savoir-faire, savoir-être et l’expérience acquise auprès de l’un des contractants ou sous-traitants de ce chantier.
Depuis le lancement de la démarche, 300 visas ont été délivrés aux salariés ayant effectué un contrat de plus de 3 mois sur le chantier du terminal méthanier.
371 mises en relation ont été effectuées, 150 personnes ont repris une activité dont 77 sur le chantier.
Chaque métier a fait l’objet d’un recensement détaillé des compétences et savoir-faire auprès des contractants et sous-traitants concernés.
Profils de salariés sortis du chantier du terminal méthanier, disponibles actuellement :
Profils de salariés sortants dont la disponibilité est à venir (dont la sortie du chantier est identifiée entre 2 à 12 mois) :
Pour obtenir plus d’informations sur les profils et métiers sortants du chantier du terminal méthanier ou pour obtenir les candidatures correspondantes à vos besoins en compétences vous pouvez contacter :
Thomas DEVALLEZ, chargé de mission GTEC à l’adresse mail : thomas.devallez@eedk.fr ou par téléphone au 06 28 47 62 53.
2015-03-16
Avec 5 432 visiteurs en 2014, l’espace d’exposition du terminal méthanier enregistre une hausse de la fréquentation de 31% par rapport à 2013. Sur ces 5 432 personnes, 2 543 ont visité le chantier du terminal lui-même. Quant aux ateliers pédagogiques, ils enregistrent la plus forte augmentation puisque 1 115 enfants ont été accueillis, ce qui représente une hausse de 130% par rapport à 2013.
2015-03-16
180 000 pouces de soudure, soit 4,57 km, seront réalisés sur le process du chantier du terminal (lot TS LNG).
2015-04-13
"Aucun contrôle n'est réalisé sur les travailleurs du chantier"
Aucun travailleur n’accède au chantier s’il n’a pas préalablement fait l’objet d’une série de contrôles imposés par la maîtrise d’ouvrage du chantier, en accord avec la législation française. Ainsi, chaque personne doit fournir une aptitude médicale certifiée à jour, un certificat d’inscription à la Sécurité Sociale de son pays d’origine, et une déclaration de détachement de personnel fournie par l’entreprise employeur.
En sus, le travailleur doit fournir les habilitations/autorisations/permis nécessaires à la pratrique de son activité. A titre d’exemple, tous les conducteurs d’engins présents sur le site ont du fournir le CACES obligatoire.
Une fois seulement ces contrôles effectués, chaque personne fait l’objet d’une sensibilisation sécurité suivie d’un contrôle de connaissance dont le score valide, ou non, la délivrance d’un badge d’accès au chantier.
Au préalable, la maîtrise d’ouvrage aura par ailleurs qualifié chaque entreprise intervenante en fonction de son savoir-faire et de son organisation Qualité et Sécurité.
Rien n’est donc laissé au hasard !
