Lettre d'information n°36 - Mars 2016

Rencontre

Nadia Henry supervise le développement du SI commercial

2016-03-16

Nadia Henry, 30 ans, est responsable commerciale pour Dunkerque LNG depuis 2013. A ce titre, elle a en charge le développement du système d'information commercial qui gérera l'ensemble de l'activité du terminal méthanier en fonctionnement et notamment le planning d'arrivée des premiers bateaux.

Ingénieure des Ponts & Chaussées, Nadia Henry est entrée chez EDF en 2009 en tant qu’analyste du marché gazier. Elle était chargée d’étudier l’évolution du marché du gaz dans le monde, de faire des projections de prix du gaz sur le long terme et d’estimer la valeur économique des actifs gaziers du groupe dont le terminal méthanier de Dunkerque, alors en projet. Un parcours professionnel qui a mené logiquement la jeune femme chez Dunkerque LNG en 2013 au poste de responsable commerciale, qu’elle occupe dans les locaux parisiens, au sein d’une équipe de 5 personnes. « Mon travail consiste, d’une part, à exécuter les termes des contrats de regazéification que nous avons avec nos clients EDF et Total, voire à les renégocier. Ces contrats ont été signés il y a près de 5 ans maintenant. Beaucoup de choses ont évolué depuis, comme la possibilité de recharger les bateaux au terminal non prévue dans un premier temps. Il sera parfois également nécessaire de les mettre à jour. D’autre part, je gère le développement des logiciels qui seront utilisés par l’équipe commerciale et par Gaz-Opale, l’exploitant du terminal méthanier, afin de réaliser l’ensemble des opérations prévues par les contrats : établissement du planning d’arrivée des bateaux, déchargement de GNL, rechargement en GNL, le stockage, envoi du gaz sur les réseaux français ou belge ou encore facturation ». Un premier planning d’arrivée des bateaux est d’ailleurs d’ores et déjà validé. Avant la mise en service, une première cargaison de GNL, le « commissioning cargo », sera reçu en juin 2016. « la cargaison de ce premier bateau servira aux tests de mise en service du terminal et permettra de mettre en froid les cuves », ajoute Nadia Henry, qui poursuit parallèlement son travail de prospection pour faire évoluer les services proposés par le terminal, trouver des clients supplémentaires à qui vendre les capacités de regazéification encore non vendues, en relation étroite avec Gaz-Opale.

Vie de chantier

Le terminal soumis à ses premières « Due Diligence »

2016-03-16

A quelques mois de la mise en exploitation du terminal, les premiers inspecteurs de groupe pétro-gaziers disposant de flotte viennent de rencontrer Dunkerque LNG et le futur exploitant Gaz-Opale. Au programme : vérifications dans le détail des installations d'interface « ship/shore » (bateau/terminal). Le point avec Luc Sabbe, directeur adjoint de Gaz-Opale.

Luc Sabbe le reconnaît : il vient, avec toute son équipe chez Gaz-Opale mais aussi avec le GPMD, les services de pilotage et Dunkerque LNG, de passer une étape très importante dans le processus de mise en service du terminal méthanier. Les inspecteurs d’un groupe pétro-gazier, propriétaire d’une flotte de 25 méthaniers sont venus réaliser une « Due Diligence » sur le site du terminal. Entendez par là une inspection très détaillée de l’ensemble des installations d’interface entre le bateau méthanier et le futur terminal et des mesures prises pour garantir la sécurité, la fiabilité et le respect de l’environnement, en fonctionnement normal comme en cas d’incident. « Cette 1ère inspection a duré deux journées complètes. Nous avons dû répondre à de nombreuses questions validées par l’OCIMF, une organisation internationale d’utilisateurs de terminaux méthaniers. C’était extrêmement important parce que, de nos réponses et de leurs conclusions, dépend leur accord pour utiliser ou non le terminal », détaille Luc Sabbe. Pendant l’inspection, neuf grands thèmes ont été abordés : le management et l’organisation de Dunkerque LNG et de Gaz-Opale, la navigation et le pilotage, l’appontement et le dimensionnement, le transfert du GNL, l’interface entre l’appontement et les navires du point de vue technique et organisationnel, le CHSCT, la protection environnementale, les POI-PPI (Plan d’Organisation Interne – Plan Particulier d’Intervention) et enfin la maintenance du terminal. Les inspecteurs sont repartis globalement très satisfaits. « Ils nous ont fait quelques remarques sur des points à améliorer. Nous allons bien évidemment en tenir compte. C’est d’autant plus simple pour nous que nous sommes encore en phase d’essais industriels, il nous est plus facile de réaliser les ajustements nécessaires que si nous étions déjà en phase d’exploitation », conclut Luc Sabbe.   

Extérieur chantier

Hems Saint-Pol à Gravelines : plus d'une centaine d'espèces d'oiseaux observée !

2016-03-16

Avec l'observation de plus d'une centaine d'espèces d'oiseaux et de près de 200 espèces de plantes, l'aménagement de la zone d'accueil des oiseaux migrateurs des Hems Saint-Pol à Gravelines est assurément un succès. Retour sur cet aménagement dont le financement a été pris en charge à hauteur de 2 millions d'euros par Dunkerque LNG dans le cadre des mesures compensatoires à la construction du terminal méthanier.

Aménagé en 2012, le site des Hems Saint-Pol avait pour but de favoriser le stationnement et la reproduction des oiseaux limicoles (petits échassiers qui vivent et se nourrissent dans la vase). Des conditions optimales d’alimentation et de tranquillité ont donc été recréées et ceci, afin de compenser les pertes d’estran occasionnées par les travaux d’aménagement de la plate-forme du terminal méthanier à Loon-Plage. Le site se compose d’une zone humide où ont été installés des étangs et poches d’eau de faible profondeur, des roselières dans les fossés et, sur une partie des îlots favorisant la nidification et la migration des fauvettes des marais, des plages vaseuses pour les oiseaux dits « limicoles » tels que les bécasseaux, des prairies humides à sèches sur les reliefs. Quatre ans après, force est de constater que le site des Hems Saint-Pol est une réussite. 103 espèces d’oiseaux dont 25 espèces sont considérées d’intérêt patrimonial (dont 21 espèces de limicoles) y ont, en effet, été observées par le service Espaces Naturels Sensibles du Conseil Départemental du Nord. Parmi elles, on peut noter la nidification certaine de l’Huitrier pie, l’Avocette élégante, l’Echasse blanche, du Vanneau huppé et la nidification probable du Petit gravelot. Y ont également été dénombrées quatre espèces de mammifères, près de 200 espèces floristiques, treize espèces de papillons, huit espèces de libellules et six espèces d’orthoptères. Depuis quelques mois, le site compte également des vaches de la race locale « Rouge flamande » qui assurent un débroussaillage et une tonte de l’herbe parfaitement écologiques. Un succès dont Dunkerque LNG se satisfait pleinement, lui qui a contribué à hauteur de 2 millions d’euros à l’aménagement du site, dont la gestion est assurée par le Département.