Lettre d'information n°40 - Juillet 2016

Vie de chantier

Émotion pour l'arrivée du premier méthanier au terminal ce 8 juillet

2016-07-20

C'est fait ! Ce vendredi 8 juillet en fin de matinée, le premier méthanier a accosté au terminal devant plus de 300 personnes, dont beaucoup de représentants du monde maritime, invités par Dunkerque LNG. Toutes étaient ravies de vivre un moment unique, très chargé en émotion.

Il était un peu plus de 11 heures ce vendredi 8 juillet quand le méthanier « Madrid Spirit », battant pavillon espagnol, en provenance du Nigéria, chargé de quelque 130 000 m3 de GNL a passé les jetées de l’avant-port ouest de Dunkerque, escorté par quatre remorqueurs. Une demi-heure plus tard, il touchait à quai au terminal méthanier, sous les yeux de plus de 300 personnes, ravies de vivre ce moment unique, rempli d’émotion. L’arrivée du premier méthanier, après quatre ans et demi d’intenses travaux, enclenche la phase finale de la mise en service industrielle de l’installation. 

Les invités de Dunkerque LNG ont ensuite été accueillis par Marc Girard, Président de Dunkerque LNG, en charge du projet depuis 7 ans. Très heureux et ému, il a souhaité mettre à l’honneur l’ensemble des entreprises qui ont œuvré à ce chantier hors-normes : les trois contractants, le groupement Entrepose Projets et Bouygues TP (pour le lot « réservoirs »), le groupement BRS (pour le lot « tunnel ») et TS LNG (pour le lot « process ») ainsi que l’ensemble de leurs sous-traitants. Puis, ce fut au tour des actionnaires de Dunkerque LNG (EDF, Total et Fluxys) de dire leur fierté de voir ce projet qu’ils ont porté et défendu avec enthousiasme, entrer dans sa phase finale.

Un second bateau est attendu pour le 7 août afin de finaliser les essais. Durant tout l’été, le terminal sera testé en conditions normales de fonctionnement. Il devrait être prêt pour la mise en service commerciale à l’automne.

Vie de chantier

Avec l'arrivée du premier bateau, les essais industriels se poursuivent

2016-07-20

Grand moment d'émotion le 8 juillet dernier, avec l'arrivée à quai du premier méthanier, quatre ans et demi après le début du chantier de construction du terminal. Toutefois, si les travaux sont effectivement terminés, les essais industriels, eux, ne le sont pas. Ils devraient même se prolonger jusqu'en octobre. Le point avec Eduardo Martinez, responsable de la mise en service chez TS LNG et Marco Costa, responsable des essais chez Cofiva.

« Avant l’arrivée du premier bateau, nous avons réalisé la totalité des essais industriels à température ambiante. Désormais, nous pouvons attaquer les essais en conditions réelles d’exploitation, avec une installation « en froid » », explique Marco Costa. Le GNL du premier bateau est actuellement en cours de déchargement dans le réservoir 3, le plus éloigné des quais, afin que l’ensemble de la tuyauterie (soit une longueur d’un peu plus de 1,5 km) puisse se mettre en froid. Cette opération va durer environ soixante heures. « L’opération de déchargement est longue car nous ne pouvons pas faire passer la tuyauterie de la température ambiante à -162°C (la température du GNL) d’un seul coup. Il faut y aller petit-à-petit pour ne pas prendre le risque de déformer toute la tuyauterie », ajoute Eduardo Martinez. Dans la perspective de l’arrivée du GNL, de l’azote gazeux à -120°C a préalablement été injecté à plusieurs endroits de la tuyauterie afin de faire baisser la température doucement et de la préparer à l’arrivée du GNL. « Nous devons à tout prix éviter le choc thermique », précise Marco Costa.

Autre conséquence de la mise en service industrielle du terminal : la torche, qui ne doit se déclencher normalement qu’en de rares occasions, lorsqu’il faudra évacuer du gaz pour faire baisser la pression dans la tuyauterie (un peu comme une soupape de sécurité), fonctionnera en continu pendant une quinzaine de jours. Pas d’inquiétude à avoir, c’est un phénomène normal et prévu dans la mise en route d’un terminal méthanier. « Avant l’arrivée du GNL dans la tuyauterie, nous avons dû nous assurer qu’elle ne contenait plus du tout d’oxygène afin d’éviter tout risque d’explosion. Pour évacuer l’oxygène, la meilleure méthode consiste à envoyer dans les tuyaux du gaz inerte, comme de l’azote par exemple, c’est-à-dire sans danger s’il se mélange avec du GNL. Toutefois, le mélange « azote-GNL », s’il est sans danger, donne du gaz de très mauvaise qualité qui n’assure pas une combustion régulière et efficace chez les particuliers. Il faudra environ une quinzaine de jours pour que l’azote s’évacue. En attendant, comme le gaz produit est impropre à la commercialisation, nous n’avons pas d’autre choix que de le brûler, via la torche », détaille Eduardo Martinez.

La mise en service du terminal va également permettre aux équipes de TS LNG et de Cofiva de pratiquer les tests de performances pour vérifier que le rendement du terminal en fonctionnement est bien conforme à ce qui était prévu. L’ensemble des tests devrait durer jusqu’au mois d’octobre.

Extérieur chantier

La Maison de la Nature de Loon-Plage inaugurée

2016-07-20

C'est fait ! Après plus de deux ans de travaux, la Maison de la Nature de Loon-Plage a été officiellement inauguré le 22 juin dernier ! Situé dans le prolongement du Parc Galamé, cet équipement, financé à hauteur de 1,5 million d'euros par Dunkerque LNG dans le cadre des mesures d'accompagnement à l'implantation du terminal méthanier, a vocation à devenir le lieu de rendez-vous de tous les amoureux de la nature.

Eric Rommel, Maire de Loon-Plage, a accueilli avec beaucoup de fierté et d’émotion Marc Girard, Président de Dunkerque LNG, Stéphane Raison, Président du Directoire de Dunkerque Port, Bertrand Ringot, Président du SIVOM des Rives de l’Aa et de la Colme et de nombreux autres invités à l’occasion de l’inauguration de la Maison de la Nature le 22 juin dernier. Au programme : exposition permanente sur la biodiversité, exposition temporaire sur les espèces animales et végétales du Parc Galamé, espace découverte autour de l’abeille avec une miellerie et une ruche témoin sous vitre, espace immersif avec jeu interactif pour se mettre dans la peau d’une abeille, ateliers pédagogiques pour les familles et les scolaires et mare pédagogique, … La Maison de la Nature se veut un lieu de partage, de découverte, d’éducation et de sensibilisation dans un esprit ludique. Installée dans le prolongement du Parc Galamé, elle a vocation à être complètement intégrée à ce lieu, qui, depuis 2008, est le véritable écrin de verdure de Loon-Plage. « Notre volonté est de faire du Parc Galamé un « parc nature » avec un rayonnement bien plus large que notre seule commune, dans une logique de territoire », explique Eric Rommel, maire de Loon-Plage. « Beaucoup de personnes, autres que loonoises, fréquentent déjà le Parc, notamment depuis la mise en service de l’aire de baignade écologique. Il a vocation à devenir un équipement touristique important de l’ouest dunkerquois. La Maison de la Nature va y contribuer largement ».

La construction de la Maison de la nature a été rendue possible grâce au financement de Dunkerque LNG qui, dans le cadre des mesures d’accompagnement, a financé 1,5 million d’euros sur les 2,2 millions du coût total de l’ouvrage, soit 700 000 euros à la charge du SIVOM des Rives de l’Aa et de la Colme qui a pris entièrement à sa charge le coût de la scénographie du lieu. Rappelons que cette Maison de la Nature est la dernière des mesures d’accompagnement prises en charge par Dunkerque LNG, après la zone d’accueil des oiseaux migrateurs des Hems Saint-Pol à Gravelines, la participation à la seconde phase d’aménagement du PAarc des Rives de l’Aa à Gravelines, Aqualamé, l’aire de baignade extérieure écologique à Loon-Plage et enfin la sécurisation d’un lieu de pratique du kite-surf à Malo-les-Bains.