Lettre d'information n°51 - Mars 2019

Opérations et grands projets

Le rechargement rapide en GNL des méthaniers est opérationnel

2019-03-22

Les travaux permettant d’offrir aux clients de Dunkerque LNG un service de rechargement rapide des méthaniers sont achevés. Ce service permet de réduire significativement le temps d’escale lors d’un rechargement.

C’est un projet qui s’est imposé dès la mise en service du terminal méthanier : adapter l’outil afin de proposer un rechargement plus rapide des méthaniers GNL. Le débit maximum en rechargement passe de 4000 m3/heure à 8 800 m3/heure, ce qui permet de mobiliser les navires deux fois moins de temps. « C’est un vrai plus pour nos clients », commente Juan Vazquez, directeur général de Dunkerque LNG. « Il faut savoir que le coût de transport du GNL du lieu de production au lieu de consommation est extrêmement élevé. Pouvoir recharger plus rapidement un navire, c’est du temps d’immobilisation du navire en moins et donc, des économies significatives pour nos clients. Avec un débit de 4 000 m3/heure, il nous fallait 40 heures pour recharger un navire. Désormais, avec 8 800 m3/heures, 20 heures seulement sont nécessaires ».

Ce nouveau service a nécessité des travaux d’adaptation de grande ampleur. Huit pompes sur les réservoirs 1 et 2 ont été remplacées. L’augmentation de la vitesse de rechargement engendre également une augmentation des vapeurs de gaz qui doivent être récupérées, puis traitées avant d’être envoyées sur le réseau de transport de gaz. « C’est la raison pour laquelle nous avons dû installer un compresseur supplémentaire qui nous permet de traiter 48 tonnes de gaz/heure au lieu de 30 auparavant », explique Juan Vazquez.

Les tests, destinés à vérifier que les nouveaux équipements se comportent normalement viennent de s’achever. Ce service, véritable outil de flexibilité, est désormais disponible.

Rencontre

Nathalie Welman et Didier Gens, garants de la documentation du terminal méthanier

2019-03-22

Nathalie Welman et Didier Gens sont tous les deux chargés de documentation chez Gaz-Opale, l'opérateur du terminal méthanier de Dunkerque. Un métier méconnu mais indispensable qui garantit à chacun de trouver en un clin d'œil la documentation dont il a besoin pour effectuer son travail au quotidien.

Les deux chargés de documentation de Gaz-Opale, Nathalie Welman et Didier Gens, ne partagent pas seulement le même bureau, ils ont aussi la même vision du métier, ce qui leur permet d’être un binôme très complémentaire. « Je travaille plutôt sur la partie « documents administratifs » et Didier, sur la partie « documents techniques » mais si l’un de nous est absent, l’autre peut très bien prendre le relais » explique Nathalie Welman, qui est arrivée chez Gaz-Opale en 2013. Titulaire d’un BTS assistant de direction et d’une spécialisation dans le commercial, elle a longtemps travaillé chez RTE à Marcq-en-Baroeul, en tant qu’assistante de service puis comme détachée syndicale. « J’ai vu passer l’offre de chargé de documentation chez Gaz-Opale. J’avais envie de changement, j’ai donc postulé et ma candidature a été retenue. Je suis arrivée sur le poste en même temps que Didier. Nous avons appris notre métier sur le tas et construit notre poste à deux. C’était un beau challenge » se souvient-elle. Didier Gens est alors détaché par le bureau d’études Sofresid, sur le poste. « Je devais normalement former celui ou celle qui allait être embauché par Gaz-Opale à la fin de ma mission. Et finalement, j’ai postulé et c’est moi qui ai eu le poste en 2014 », commente-t-il dans un grand éclat de rire. Il ajoute : « J’ai travaillé pendant 24 ans chez Sofresid après avoir été ouvrier-teilleur à la coopérative linière du littoral à Grande-Synthe et obtenu un CAP mécanicien-fraiseur. J’étais très polyvalent, c’est la raison pour laquelle j’ai été détaché sur le terminal méthanier dès 2011 au moment de la construction en tant que chargé de documentation. Le métier m’a plu tout de suite. Voilà pourquoi j’ai eu envie d’intégrer Gaz-Opale ».

Chargés de documentation chez Gaz-Opale, c’est un peu comme être des super bibliothécaires, les longs rayonnages de livres en moins puisque toute la documentation est informatisée. D’après Didier Gens leur « rôle consiste à archiver les documents administratifs (qui concernent le fonctionnement du terminal méthanier) et les documents techniques (qui relèvent surtout de la construction de l’équipement) dans les bonnes cases de l’outil informatique afin que chaque collaborateur du terminal trouve ce dont il a besoin pour son travail quotidien en un minimum de temps et sans erreur possible.  Au sein de cette bibliothèque virtuelle qui contient plus de 100 000 documents, nous nous définissons comme des facilitateurs d’échange ».

La mission des deux collègues comprend également un autre volet, le ship-shore. « A chaque fois qu’un nouveau navire projette de faire escale au terminal, nous devons vérifier la compatibilité de celui-ci avec nos installations », explique Nathalie Welman. « Pour cela, il y a un échange de documentations entre l’armateur et le terminal et c’est Didier et moi qui la gérons, en lien avec le bureau d’études chargé de réaliser l’étude de compatibilité. C’est nous ensuite qui établissons le plan d’approbation envoyé à l’armateur ». Nathalie Welman et Didier Gens compilent également toute la documentation logistique nécessaire pendant la présence à quai du navire et classent toute la documentation papier qui a été établie pendant toute la durée de l’escale.

Passionnés au travail et dans leur vie privée, l’entrain des deux collègues se retrouve lorsqu’ils pratiquent leurs loisirs préférés : la pêche en bord de mer et la pétanque pour Didier et un fort engagement syndical et le basket, pour Nathalie.

Business GNL

Fluxys nouvel actionnaire de référence du terminal méthanier de Dunkerque à la rencontre du territoire.

2019-03-22

Pour sa deuxième année d'exploitation, le terminal méthanier de Dunkerque affiche des résultats en forte hausse. Pascal De Buck, CEO de Fluxys, nouvel actionnaire de référence du terminal méthanier de Dunkerque, et Béatrice Prud’homme, présidente de Dunkerque LNG, présentent au territoire le bilan de l'année écoulée et évoquent les projets de développement.

Depuis son entrée en exploitation, le terminal méthanier de Dunkerque a reçu une trentaine de navires en déchargement et a effectué deux rechargements. En parallèle, le terminal a émis sur le réseau de transport de gaz plus de 30 TWh à destination de la France et de la Belgique à la demande de ses deux principaux clients, EDF et Total. « Après un démarrage en douceur, l’activité est en pleine croissance. Nous avons reçu 10 méthaniers sur l’ensemble de l’année 2017 et en ce tout début d’année 2019, nous en sommes déjà à 5 » Explique Béatrice Prud’homme présidente de Dunkerque LNG. A noter qu’en 2018, le site avait accueilli 17 navires soit une augmentation de 70% par rapport à 2017. Pour 2019, au 19 mars, le terminal avait déjà reçu 15 navires.

Le 7 février dernier, Pascal De Buck, CEO de Fluxys, nouvel actionnaire de référence de Dunkerque LNG et Béatrice Prud’homme sont revenus sur ce bilan favorable et ont présenté les grands projets en cours de développement au cours d’une conférence de presse suivie d’une rencontre avec les élus locaux. A l’heure de la transition énergétique, Pascal De Buck a introduit le GNL comme une solution intéressante : « Utilisé pour le chauffage domestique ou bien comme carburant pour les véhicules, il permet de réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre », « Le GNL est aussi une très bonne alternative au fioul lourd pour la propulsion des navires, d’autant que l’Europe impose désormais de nouvelles normes en termes d’émission de soufre. Ce n’est pas un hasard si l’un des plus gros armateurs mondiaux, CMA-CGM, a passé commande l’an dernier de neuf porte-conteneurs à propulsion au GNL », ajoute-t-il.

Cette rencontre était également l’occasion de revenir sur les projets en cours, notamment la construction d’une station de chargement en GNL de camions citernes. Celle-ci aura une capacité d’accueil de 3 000 véhicules par an. Et dès cette année, environ 1000 camions par an viendront s’y charger en GNL pour alimenter le « Honfleur », un ferry de la compagnie Britanny Ferries à Ouistreham en Normandie, grâce à un contrat conclut avec la branche « carburant marin » de Total.

La rencontre avec les élus a permis au management d’échanger sur les opportunités pour l’installation et de revenir sur l’investissement de 50 millions d’euros prévu sur les trois années à venir.

Dunkerque LNG et son territoire

Le terminal méthanier a accueilli 716 visiteurs en 2018

2019-03-22

Monde associatif, industriels, élus, particuliers, lycéens, délégations étrangères… En 2018, ce sont 716 personnes qui sont venues visiter les installations du terminal méthanier de Dunkerque et bien plus encore qui ont participé aux diverses animations proposées par Dunkerque LNG.

C’est une volonté qui a été affichée par Dunkerque LNG dès la construction du terminal méthanier : développer et maintenir un lien fort avec le territoire et se positionner comme un acteur incontournable du GNL, carburant de demain. Elle se traduit par de nombreuses visites et animations proposées par Dunkerque LNG afin de mieux faire connaître les activités du terminal méthanier, ses métiers, et le GNL. « En 2018, nous avons accueilli 716 visiteurs », précise Charline Saladin, de la société Exirys, qui gère les animations et visites pour le compte de Dunkerque LNG. Elle ajoute : « des élus locaux, des associations, des délégations étrangères, des lycéens mais aussi beaucoup de particuliers dans le cadre des journées portes ouvertes du terminal qui s’inscrivent généralement dans le cadre de la Semaine de l’industrie ou des Journées du patrimoine. Sur cette seule semaine, nous avons enregistré 217 visiteurs ». Les lycéens représentent également une part importante (418) de l’ensemble des visiteurs. « Nous les accueillons, entre autres, dans le cadre de la semaine Ecole/Entreprise mais aussi dans le cadre de la Journée internationale des Droits des femmes. Dans ce cas, ce sont exclusivement des lycéennes qui font la visite suivie d’un échange avec des femmes travaillant sur le terminal méthanier pour leur prouver que les métiers de l’industrie sont autant accessibles aux femmes qu’aux hommes ».

En 2018, Dunkerque LNG a également organisé des animations pédagogiques à destination des écoliers, collégiens, lycéens et du grand public. Ainsi, l’animation « Le gaz dans tous ses états » a été présentée au PLUS à Cappelle-la-Grande, dans le cadre de la fête de la science mais aussi à de nombreux collégiens du secteur lors de la Semaine de l’industrie. Dunkerque LNG a développé cet atelier sur le gaz afin de créer du lien entre la théorie présentée aux étudiants et l’application concrète dans le monde professionnel. Une animation autour de la biodiversité, des espaces dunaires et des mesures compensatoires prises par Dunkerque LNG dans le cadre de la construction du terminal a été présentée à la Maison de la nature à Loon-Plage lors de la fête de la nature ainsi que dans différentes écoles primaires de Loon-Plage.

« Il est primordial pour nous de faire connaitre le monde industriel aux jeunes afin qu’ils en aient une meilleure connaissance et qu’ils puissent se représenter concrètement le milieu industriel. C’est en créant du lien dès le plus jeune âge que nous pouvons susciter des vocations. Des événements tels que la fête de la Science et la semaine de l’Industrie nous permettent de montrer aux étudiants que le monde industriel est accessible » explique Lucie Adamczak, chargée de communication de Dunkerque LNG.

« Visite très intéressante », « Conservez cette dynamique », « Informations exemplaires », « Contenu très intéressant » … A lire les verbatim laissés par les participants et visiteurs, il semble bien que Dunkerque LNG remplisse parfaitement sa mission d’acteur économique pleinement intégré dans son territoire.