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Business GNL

Marché du GNL : une hausse de la production en 2017 et de bonnes perspectives pour 2018

22/01/18

En 2017, la production mondiale de GNL a augmenté de plus de 10 %, conformément aux attentes, renforçant l'intérêt pour cette énergie de la part de nouveaux pays.

Cette augmentation est due à la mise en service d’unités de production aux Etats-Unis, en Australie et en Arctique (Russie), également en Indonésie, pays ayant ouvert la première usine de liquéfaction flottante.

Le démarrage de ces nouvelles unités de liquéfaction dans le monde devrait permettre une nouvelle augmentation de 10 % de la production de GNL en 2018. « De bonne augure pour le terminal méthanier de Dunkerque dont l’objectif, cette année, est de doubler le nombre de navires accueillis », déclare Christophe Liaud, directeur commercial de Dunkerque LNG.

« Les marchés attendaient également un regain d’intérêt pour le GNL. Cela s’est confirmé avec une demande asiatique très forte, notamment en Chine, en Thaïlande et dans une moindre mesure en Inde. Pour les pays d’Europe cela a été aussi le cas notamment en Italie, en Espagne et en France, beaucoup moins pour les pays d’Europe du Nord-Ouest », détaille Christophe Liaud. « Ainsi, des pays comme Malte, le Pakistan ou encore la Colombie ont commencé à importer du GNL. Cette hausse de la demande, combinée à une hausse de la production, a généré une forte croissance du transit maritime entre les lieux de production et les lieux de vente ». 

Fin 2017, le marché du GNL a fait face à une désolidarisation des prix entre l’Europe et l’Asie. « Les prix sont désormais plus élevés en Asie qu’en Europe. La forte demande de GNL sur ce continent entraine une augmentation de la demande de rechargement de navires dans le Nord-Ouest de l'Europe, essentiellement en France, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne, ceci dans le but de décharger le GNL en Asie. C’est une très bonne nouvelle pour notre terminal », commente le directeur commercial de Dunkerque LNG.

L’autre bonne surprise de l’année est l’intérêt important des croisiéristes, des armateurs et des transporteurs pour le GNL carburant, énergie plus propre que le fioul lourd. « CMA-CGM, l’un des plus gros armateurs du monde vient de commander 9 porte-conteneurs propulsés au GNL. Un croisiériste s’est lancé également dans la construction d’un paquebot fonctionnant au GNL aux chantiers navals de Saint-Nazaire. Aussi, la compagnie Brittany Ferries va prochainement mettre en service un ferry qui utilisera le GNL comme énergie. Excellente nouvelle pour le terminal méthanier de Dunkerque qui est en train de construire une station d’avitaillement en GNL justement pour répondre à ce nouveau marché très prometteur », ajoute Christophe Liaud. 

De plus, de nouvelles usines de liquéfaction vont entrer en production essentiellement en Australie ; mais également en Russie et aux Etats-Unis. La surprise en 2018 pourrait venir de l’Egypte, passant de gros importateur de GNL à exportateur. Ce qui est certain, c’est que cette augmentation de 10 % devra trouver preneur ailleurs qu’en Europe car la consommation reste constante et peut aussi être alimentée par les réseaux de gaz.

La très bonne nouvelle pour 2018 est l’arrivée du GNL de Yamal en Sibérie sur les terminaux du Nord de l’Europe. Les navires, type brise-glace, y seront déchargés, avant que des navires dits « conventionnels » soient rechargés en GNL pour continuer leur route jusqu’à leur destination finale notamment l’Asie. D’ailleurs, un navire est attendu sur le terminal de Dunkerque en provenance de Yamal le 25 janvier 2018. Un autre sera rechargé le 27 janvier en partance pour l’Asie. « C’est pour ce type de prestation que nous sommes en train de construire une base de rechargement rapide de navire. Elle nous permettra, d’ici la fin de l’année, d’augmenter le débit à 8000 m3/heure et ainsi de réduire le temps d’escale à 24 heures, au lieu de 48 heures aujourd’hui. Nous serons pleinement compétitifs par rapport aux autres terminaux du Nord de l’Europe », complète Christophe Liaud.

En 2017, pour la première année de sa mise en service le terminal de Dunkerque LNG a accueilli 10 navires en provenance de Norvège, du Pérou et du Qatar. « Nous ambitionnons au moins de doubler le trafic en 2018. Entre les bonnes perspectives et la création d’un marché unique du gaz en France, nous devrions y parvenir », conclut Christophe Liaud. 

Article présenté sur la lettre d'information : Janvier 2018

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