Lettre d'information n°48 - Janvier 2018

Opérations et grands projets

Une première année d'exploitation commerciale réussie pour le terminal méthanier

2018-01-22 1 commentaire

Le 1er janvier 2017, le terminal méthanier de Dunkerque entrait en fonctionnement commercial, après plus de six mois d'essais industriels et cinq années de travaux. Béatrice Prud'homme, présidente de Dunkerque LNG, dresse un bilan positif de cette première année et évoque déjà de nouveaux projets.

« Depuis sa mise en service, le terminal méthanier a reçu 11 navires. Pour chacun d’entre eux, tout s’est très bien passé. Les équipes de Dunkerque LNG et de Gaz-Opale, filiale de Dunkerque LNG en charge d’opérer le terminal, ont même été reconnues pour leur professionnalisme par l’ensemble des capitaines de navire. Nous sommes particulièrement fiers de ces retours positifs. Il nous faut maintenant rester vigilants pour garder intacte cette réputation », commente Béatrice Prud’homme.

Le terminal méthanier est un équipement neuf et déjà en plein développement dans l’optique de répondre aux besoins des clients. C’est la raison pour laquelle une première modification destinée à pouvoir proposer un « rechargement rapide de navires » (8000 m3 de GNL/heure) est déjà en cours. Elle devrait être terminée à la fin de l’année et complètera le service déjà disponible de rechargement lent (4 000 m3 de GNL/heure). « Ce nouveau service permet d’offrir à nos clients une flexibilité supplémentaire : une vraie plus-value à l’heure actuelle », précise Béatrice Prud’homme.

Autre projet en cours de réalisation : l’installation d’une station de « truck loading », autrement dit une « station d’avitaillement pour camions-citernes » au sein même du terminal. « Nous pourrons ainsi charger en GNL jusqu’à 3 000 camions par an. Notre premier client Total alimentera, d’ailleurs, le navire de la compagnie Brittany Ferries, « le Honfleur », à Ouistreham. Il sera le premier ferry français à utiliser le GNL comme énergie.  Pour des raisons environnementales, ces navires sont de plus en plus nombreux à être propulsés au GNL », explique Béatrice Prud’homme. « Aujourd’hui, les annonces se multiplient : Brittany Ferries, CMA CGM, Disney... ce qui est très prometteur pour ce carburant de transition énergétique. »  

Cette augmentation annoncée du nombre de navires à propulsion au GNL incite le terminal méthanier à réfléchir, en collaboration avec son partenaire le Grand Port Maritime de Dunkerque, à des projets de développement telle que l’adaptation de sa jetée afin de réaliser du soutage maritime. « Ainsi, des « barges » pourraient se charger en GNL au niveau de la jetée avant d’aller alimenter les navires propulsés au GNL qui arriveront au port de Dunkerque », conclut Béatrice Prud’homme.

Mission accomplie pour cette première année d’exploitation ! Les équipes se concentrent aujourd’hui sur les nouveaux défis à relever pour 2018 dont les travaux de l’été et les premiers rechargements.

Business GNL

Marché du GNL : une hausse de la production en 2017 et de bonnes perspectives pour 2018

2018-01-22

En 2017, la production mondiale de GNL a augmenté de plus de 10 %, conformément aux attentes, renforçant l'intérêt pour cette énergie de la part de nouveaux pays.

Cette augmentation est due à la mise en service d’unités de production aux Etats-Unis, en Australie et en Arctique (Russie), également en Indonésie, pays ayant ouvert la première usine de liquéfaction flottante.

Le démarrage de ces nouvelles unités de liquéfaction dans le monde devrait permettre une nouvelle augmentation de 10 % de la production de GNL en 2018. « De bonne augure pour le terminal méthanier de Dunkerque dont l’objectif, cette année, est de doubler le nombre de navires accueillis », déclare Christophe Liaud, directeur commercial de Dunkerque LNG.

« Les marchés attendaient également un regain d’intérêt pour le GNL. Cela s’est confirmé avec une demande asiatique très forte, notamment en Chine, en Thaïlande et dans une moindre mesure en Inde. Pour les pays d’Europe cela a été aussi le cas notamment en Italie, en Espagne et en France, beaucoup moins pour les pays d’Europe du Nord-Ouest », détaille Christophe Liaud. « Ainsi, des pays comme Malte, le Pakistan ou encore la Colombie ont commencé à importer du GNL. Cette hausse de la demande, combinée à une hausse de la production, a généré une forte croissance du transit maritime entre les lieux de production et les lieux de vente ». 

Fin 2017, le marché du GNL a fait face à une désolidarisation des prix entre l’Europe et l’Asie. « Les prix sont désormais plus élevés en Asie qu’en Europe. La forte demande de GNL sur ce continent entraine une augmentation de la demande de rechargement de navires dans le Nord-Ouest de l'Europe, essentiellement en France, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne, ceci dans le but de décharger le GNL en Asie. C’est une très bonne nouvelle pour notre terminal », commente le directeur commercial de Dunkerque LNG.

L’autre bonne surprise de l’année est l’intérêt important des croisiéristes, des armateurs et des transporteurs pour le GNL carburant, énergie plus propre que le fioul lourd. « CMA-CGM, l’un des plus gros armateurs du monde vient de commander 9 porte-conteneurs propulsés au GNL. Un croisiériste s’est lancé également dans la construction d’un paquebot fonctionnant au GNL aux chantiers navals de Saint-Nazaire. Aussi, la compagnie Brittany Ferries va prochainement mettre en service un ferry qui utilisera le GNL comme énergie. Excellente nouvelle pour le terminal méthanier de Dunkerque qui est en train de construire une station d’avitaillement en GNL justement pour répondre à ce nouveau marché très prometteur », ajoute Christophe Liaud. 

De plus, de nouvelles usines de liquéfaction vont entrer en production essentiellement en Australie ; mais également en Russie et aux Etats-Unis. La surprise en 2018 pourrait venir de l’Egypte, passant de gros importateur de GNL à exportateur. Ce qui est certain, c’est que cette augmentation de 10 % devra trouver preneur ailleurs qu’en Europe car la consommation reste constante et peut aussi être alimentée par les réseaux de gaz.

La très bonne nouvelle pour 2018 est l’arrivée du GNL de Yamal en Sibérie sur les terminaux du Nord de l’Europe. Les navires, type brise-glace, y seront déchargés, avant que des navires dits « conventionnels » soient rechargés en GNL pour continuer leur route jusqu’à leur destination finale notamment l’Asie. D’ailleurs, un navire est attendu sur le terminal de Dunkerque en provenance de Yamal le 25 janvier 2018. Un autre sera rechargé le 27 janvier en partance pour l’Asie. « C’est pour ce type de prestation que nous sommes en train de construire une base de rechargement rapide de navire. Elle nous permettra, d’ici la fin de l’année, d’augmenter le débit à 8000 m3/heure et ainsi de réduire le temps d’escale à 24 heures, au lieu de 48 heures aujourd’hui. Nous serons pleinement compétitifs par rapport aux autres terminaux du Nord de l’Europe », complète Christophe Liaud.

En 2017, pour la première année de sa mise en service le terminal de Dunkerque LNG a accueilli 10 navires en provenance de Norvège, du Pérou et du Qatar. « Nous ambitionnons au moins de doubler le trafic en 2018. Entre les bonnes perspectives et la création d’un marché unique du gaz en France, nous devrions y parvenir », conclut Christophe Liaud. 

Dunkerque LNG et son territoire

Dunkerque LNG apporte un soutien sans faille au projet d'extension des capacités du port de Dunkerque

2018-01-22

Dans un cahier d'acteur publié fin 2017 à l'occasion du débat public portant sur l'extension du terminal conteneurs du port de Dunkerque, Dunkerque LNG a souhaité apporter un soutien à ce projet qui pourrait faire de Dunkerque l'un des futurs leaders de l'avitaillement des navires en carburant GNL.

Avec plus de 2 200 participants aux rencontres organisées lors du débat public, 39 cahiers d’acteurs rédigés, 6 050 visiteurs uniques sur le site internet dédié et plus de 2 500 conversations avec les habitants recensées lors des débats mobiles, le moins que l’on puisse dire est que le projet d’extension du terminal conteneurs du port de Dunkerque intéresse la population.

Présent sur le territoire du port de Dunkerque avec son terminal méthanier, Dunkerque LNG est concerné au premier chef par ce projet. C’est la raison pour laquelle, la filiale du groupe EDF a souhaité exprimer clairement son avis par le biais d’un cahier d’acteur. Pour Dunkerque LNG, l’extension du port est un projet majeur d’aménagement de ses infrastructures qui répond aux besoins futurs de la logistique et du transport sur le territoire. Il soutiendra le développement économique et social du Dunkerquois et de tout l’arrière-pays.

Dunkerque LNG est persuadé que ce projet, qui va permettre d’accueillir un plus grand nombre de navires, constitue aussi pour le port de Dunkerque une formidable opportunité de se positionner sur la distribution de GNL maritime, en passe de devenir « LE » carburant alternatif d’avenir. Il séduit, en effet, déjà de grandes compagnies de transport maritime et routier, notamment l’un des premiers armateurs mondiaux, CMA-CGM.

Par ailleurs, Dunkerque-Port et Dunkerque LNG ont signé une convention de partenariat, en juin dernier, pour le développement d’une station d’avitaillement terrestre en GNL qui s’inscrit pleinement dans le cadre du projet d’extension du terminal conteneurs.

Fort de ces arguments, Dunkerque LNG apporte donc un soutien sans faille au projet, persuadé que l’accroissement du trafic maritime mondial aura un impact positif et durable sur le territoire. L’extension du port augmentera également sa compétitivité, ce qui sera bénéfique dans sa stratégique de captation du trafic maritime mondial et pour les industries de la région et pour ses partenaires. 

Rencontre

De l'informatique au contrôle de coûts : un parcours varié pour Mona Ben Salem !

2018-01-22

Mona Ben Salem a fait toute sa carrière professionnelle en tant que prestataire pour le groupe EDF et ce, en occupant diverses fonctions. Depuis avril 2017, elle a intégré l'équipe parisienne de Dunkerque LNG en tant que comptable chargée du contrôle des coûts. Un travail qui lui plaît énormément et qui l'amène sur le site du terminal méthanier une à deux fois par semaine où elle fait le lien entre les chargés d'affaires et les fournisseurs.

« A mon âge, j’ai déjà une très longue carrière derrière moi et je l’ai faite pratiquement uniquement en tant prestataire pour le groupe EDF », souligne Mona Ben Salem, informaticienne de formation. En 1982, son premier poste consiste à faire de la programmation. « J’étais chargée de tester les programmes informatiques et d’adapter les outils aux spécificités d’EDF », précise-t-elle. A partir de 1996, Mona Ben Salem poursuit son parcours au sein d’une autre filiale du groupe où elle s’occupe plus des requêtes informatiques et du paramétrage des logiciels RH et de gestion. « Après cela, encouragée par la demande du client, j’ai changé de métier. J’avais fait un peu le tour de la programmation informatique. J’ai eu la chance d’être dans un groupe où cela pouvait se faire sans difficulté. Je suis donc devenue contrôleuse des coûts sur les projets de déconstruction d’unités EDF », commente Mona Ben Salem qui a, ainsi, été missionnée sur plusieurs gros chantiers. « C’est dans ce contexte qu’à partir de 2012, j’ai intégré l’équipe de l’assistance à maîtrise d’ouvrage qui travaillait avec Dunkerque LNG pour le chantier du terminal méthanier. Je travaillais en tant que contrôleuse des coûts avec les contractants et leurs fournisseurs. C’était un travail qui me plaisait beaucoup sur le deuxième plus important chantier industriel de France ». Aussi, quand Mona Ben Salem a eu l’occasion d’intégrer Dunkerque LNG en avril 2017, le terminal était en fonctionnement, elle n’a pas hésité une seconde. « Au quotidien, je fais le lien entre les fournisseurs et les chargés d’affaires de Dunkerque LNG et vérifie que la facture est bien conforme à ce qui a été commandé, notamment au niveau des coûts », détaille Mona Ben Salem, « c’est un travail astreignant mais passionnant ! ». Quand elle ne voyage pas entre Paris et Dunkerque pour le travail, Mona pratique le yoga, la peinture dans une école d’art plastique et le violoncelle dans l’orchestre du conservatoire de sa ville.

Elle conclut : « J’ai été très bien intégrée par l’équipe de Dunkerque LNG, je suis très heureuse de faire partie de l’aventure après cette première année d’exploitation commerciale ».