Lettre d'information n°57 - Mars 2021

Business GNL

2020, une année particulière avec de nombreux projets

2021-03-05

Le début d’année 2021 est l'occasion de dresser le bilan de l'année écoulée et de se projeter sur l’année qui débute. En dépit de la crise sanitaire, les équipes du terminal méthanier de Dunkerque ont assuré leur mission d'approvisionnement en gaz du pays, tandis que les nouveaux services ont répondu aux attentes du marché. Des points positifs qui augurent une bonne année 2021, malgré des incertitudes qui subsistent. Les explications de Cedric Vandenbroucke, directeur commercial de Dunkerque LNG.

« Analyser 2020 sur le plan commercial s’avère très intéressant tant cette année se révèle atypique. Sur l’année 2020, les équipes du terminal ont réalisé 48 déchargements et 4 chargements, soit un peu moins qu’en 2019, année record. 2020 a bien débuté, avec les cargos d’hiver. La crise sanitaire mondiale engendrée par la pandémie de Covid-19 a chamboulé le marché et entraîné de nouveaux cycles. Sur le premier trimestre, les industries asiatiques étant à l’arrêt, il a fallu trouver des débouchés aux cargaisons de GNL. Le marché s’est donc déplacé en Europe. Nos capacités clients ont alors été utilisées à quasi 100 %. A compter du mois de juillet, l’activité a nettement diminué. Puis, à partir de la fin août, le delta de prix entre l’Asie et l’Europe n’était plus à notre avantage avec des sources d’approvisionnement qui se sont diversifiées. Le 26 août, nos équipes ont tout de même atteint un record de quantité de GNL déchargé d’un méthanier : 262 796 m3. En 2020, nous avons également assuré quatre remplissages de cargos en partance pour d’autres pays. En dépit des contraintes sanitaires, l’activité ne s’est jamais arrêtée. C’est d’autant plus important que l’énergie est une activité stratégique, sans laquelle le pays ne peut pas fonctionner.

Chargement des camions et des petits navires

Au cours de l’année 2020, les équipes de Dunkerque LNG se sont employées au développement de nouveaux services, adaptés aux besoins de ses clients. Ainsi, nous avons mis en service, en juin, notre station de rechargement de camions-citernes en GNL qui pourra accueillir 3 000 véhicules par an, ce qui représente environ 60 000 tonnes de GNL. La direction commerciale travaille à la promotion de ce nouveau service en étroite collaboration avec la direction technique, son relai sur le terrain. Nous avons déjà signé cinq contrats avec cinq clients différents. La demande devrait être forte en 2021, notamment en raison de l’arrêt pour maintenance du terminal de Gate aux Pays-Bas, durant six semaines.

Nous avons aussi terminé l’adaptation de la jetée pour accueillir de plus petits navires, dits avitailleurs, d’une capacité comprise entre 5 000 et 30 000 m3. Ils ont pour fonction d’approvisionner de plus gros navires propulsé au GNL. Une démonstration est prévue au premier semestre 2021. En parallèle, le 18 janvier, Dunkerque LNG a lancé une demande d’intérêt concernant ses nouveaux services afin de mieux comprendre les besoins du marché. Nous allons exploiter ces éléments pour déterminer nos axes de développement et étudier la pertinence de construire une seconde jetée dédiée à l’avitaillement.

Il est difficile de prévoir quelle sera la physionomie de l’année 2021, tant des incertitudes subsistent. Ce qui est certain, c’est que toute l’équipe commerciale est mobilisée pour répondre aux attentes des clients, du marché et saisir les opportunités ».

Dunkerque LNG et son territoire

Faire connaître et aimer le port de Dunkerque

2021-03-05

Implanté sur son territoire, Dunkerque LNG est partenaire du Musée portuaire de Dunkerque. Un partenariat bénéfique pour les deux parties qui s'inscrit sur le long terme. Embarquez à la découverte de cette institution avec Delphine Taleux-Grisot, Directrice du Musée portuaire.

« Sans le port, Dunkerque n’existerait pas en tant que tel. Le port est le centre névralgique de la ville, il dessine son histoire, ses métiers, ses traditions. Mais, en raison des impératifs de sécurité, le port s’est fermé aux habitants. Il n’est plus possible pour eux d’y déambuler librement, comme c’était encore le cas, il y a trente ans. Le Musée portuaire permet de découvrir le port d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Résolument ancré sur un territoire et un univers économique, il vise à préserver et à valoriser le patrimoine maritime et portuaire.

Club des entreprises mécènes

Le Musée portuaire est financé à 75 % par les collectivités publiques et à 25 % en autofinancement. Nous générons une part de nos ressources grâce à la billetterie, aux événements et aux boutiques, mais nous avons besoin de fonds supplémentaires. En avance sur son temps, Jean Deweerdt, ancien Président du Musée portuaire et chef d’entreprise, a eu l’idée de créer dès 1992 un Club des entreprises mécènes. Un club que Dunkerque LNG a rejoint dès 2012, au début de la construction du terminal.

Invitations, expositions et concours photos

Le partenariat avec Dunkerque LNG n’est pas uniquement financier. Nous entretenons des liens étroits, nous partageons nos expertises sur différents sujets. Le terminal est présent dans les expositions du Musée, tandis que les salariés sont associés aux événements que nous organisons et bénéficient d’entrées gratuites. Nous co-construisons aussi des projets. Ainsi, cette année Dunkerque LNG va organiser un concours de photos en interne, portant sur la vision que les salariés ont du terminal, avec, en point d’orgue une exposition au Musée portuaire.

Visites du terminal avec le Port Center

Dunkerque LNG est également partenaire privilégié du nouveau Port Center, un lieu de connaissances et d’informations sur le port, ses acteurs, ses projets de développement et les enjeux de demain qui a ouvert ses portes le 4 juillet 2020. Cette nouvelle structure, créée par le Grand Port Maritime de Dunkerque, la Communauté Urbaine de Dunkerque et l’association ACMAPOR-Musée portuaire, a pour ambition de rapprocher le port des habitants. Le contexte sanitaire ne le permet pas pour le moment, mais lorsque cela sera possible, le Port Center organisera des visites du Port auxquelles Dunkerque LNG sera associée. Une belle occasion de découvrir la richesse industrielle et énergétique de notre territoire. »

www.museeportuaire.com

www.dunkerqueportcenter.fr

Le saviez-vous ?

L’appellation « Port Center » est un label attribué par l’Association Internationale des Villes Portuaires (AIVP). A ce jour, 16 villes à travers le Monde se sont lancées dans l’aventure « Port Center » et ont ouvert leurs portes au public : Anvers (Belgique), Vancouver (Canada), Bilbao (Espagne), Gènes (Italie), Ashdod (Israël), Le Havre (France)...

Rencontre

Antoine Minne, chargé de suivi électricité et instrumentation

2021-03-05 1 commentaire

Antoine Minne est chargé de suivi électricité et instrumentation depuis janvier 2020 chez Gaz-Opale, opérateur du terminal méthanier de Dunkerque. Il nous présente son métier, au cœur des processus de maintenance du terminal.

« Agé de 29 ans, j’occupe le poste de chargé de suivi électricité et instrumentation au terminal depuis un an. Titulaire d’un BTS électrotechnique, j’ai d’abord exercé des missions d’intérim en électricité. J’ai ensuite travaillé comme électricien de maintenance dans la sidérurgie, puis, dans une autre entreprise, comme chargé de travaux en électricité.

En tant que chargé de suivi électricité et instrumentation au terminal méthanier de Dunkerque, j’ai en charge l’organisation et le suivi des opérations de maintenance électrique préventives et correctives. La gamme d’interventions est très variée. Il peut s’agir de rénovations d’éclairages simples comme de process complexes. J’analyse les plans de maintenance en amont des chantiers : je vérifie que les entreprises qui interviennent sur le terminal ont réalisé les bonnes prescriptions et je les accompagne sur le plan technique et matériel. Je délivre également les permis de travaux.

Du bureau au terrain, haute et basse tension

J’adore mon travail, car il est extrêmement varié. Je partage mon temps entre le bureau, pour mener des tâches de fond, et le terrain, ce qui s’avère très instructif. Côté technique, j’interviens aussi bien sur de la haute tension que sur de la basse tension.

Je réalise moi-même certaines interventions, notamment dans le cadre de l’astreinte, que je partage avec le responsable d’équipe et les deux autres chargés de suivi électricité et instrumentation. Nous sommes donc d’astreinte une semaine sur quatre : des semaines dont le rythme peut s’avérer très varié !

J’apprends beaucoup ; il n’y a aucune routine. Je suis aussi ravi d’être revenu à Dunkerque, ma ville d’origine. Et cerise sur le gâteau, je travaille avec une vue sur la mer ! Oui, vraiment, ce poste est celui dont je rêvais. »

Opérations et grands projets

Le terminal s'engage pour la préservation de la ressource en eau

2021-03-05

Dunkerque LNG a lancé un projet de revalorisation des eaux de pluie afin de les utiliser pour les exercices incendie, économisant ainsi l'eau potable. Un projet important, porté par Louis Vanpeperstraete, ingénieur HSE en alternance.

« Le terminal de Dunkerque LNG dispose d’un bassin de récupération d’une capacité de plus de 7 000 m3, où convergent les eaux pluviales de la zone administrative. Jusqu’à présent, cette eau n’était pas valorisée. Celle-ci était réinfiltrée dans le sol après avoir été épurée. Grâce à ce nouveau système, elle serait utilisée dans le cadre des exercices incendie réglementaires qui sont réalisés chaque semaine sur le terminal » explique Louis Vanpeperstraete. Apprenti ingénieur Hygiène Sécurité et Environnement (HSE) à l’ESAIP d’Angers, il est en alternance chez Dunkerque LNG depuis septembre 2018. « C’est d’autant plus important que, de par la situation géographique du terminal, sur une presqu’île, l’unique réseau d’eau qui nous alimente est de l’eau potable et non de l’eau industrielle ». « Ce projet permettrait d’économiser, chaque année, jusqu’à 4 000 m3 d’eau potable » explique Luc Warzee, directeur technique de Dunkerque LNG. « Il répond aux engagements du terminal en termes de préservation des ressources, dans un contexte où les Hauts-de-France sont de plus en plus souvent soumis à des restrictions de consommation d’eau pour cause de sécheresse ».

Pompage, acheminement et traitement des eaux pluviales

Après une phase d’études, le projet entrerait dans sa phase de réalisation dans les prochaines semaines, il devrait être fonctionnel en cours d’année 2021. « La récupération et le stockage de l’eau sont déjà effectifs sur le terminal. A présent, nous devons mettre en place le pompage et l’acheminement vers les réseaux concernés, ainsi que le traitement de ces eaux pluviales, afin d’en homogénéiser la qualité » détaille Louis Vanpeperstraete.

Projet d’étude concret pour apprenti

« Ce projet est intéressant en soi, mais il l’est aussi parce qu’il est porté par un jeune apprenti de 22 ans » indique Clément Malherbe, ingénieur HSE et tuteur de Louis Vanpeperstraete. « Louis, qui prépare un diplôme d’ingénieur en prévention des risques industriels et environnementaux, apprend ainsi la méthodologie et la gestion de projet, tout en travaillant le volet technique. Finalement, il laissera son empreinte écologique sur le terminal. »  

Le saviez-vous ?

La récupération des eaux de pluie sur le terminal méthanier de Dunkerque permettra une économie annuelle de 4 000 m3 d’eau. Ce qui équivaut à la consommation moyenne annuelle de 36 ménages français.