Bonjour,
Nous vous remercions de ces informations.
La gestion de la zone que vous évoquez est désormais confiée au conseil départemental.
Nous vous invitons à les contacter pour remonter ces informations.
Excellente journée.

Nous tenons à vous informer de ces faits concernant les Hems Saint-Pol.

Monsieur Bernard Bril Dunkerque le 22 mars 2018
président de l’association GOELAND

Monsieur Julien Piette
président du Clipon















objet : problème de pression de chasse aux abords des Hems Saint-Pol

Monsieur

Il semble y avoir cette année un problème avec la chasse à Gravelines. Le jour de l’ouverture générale, un dimanche de septembre donc, cette activité était pratiquée dans le champ situé entre le cimetière et le lagunage. De l’aveu même d’un participant, elle est dangereuse, ce champ n’étant séparé d’un chemin de promenade très prisé des habitants que par une haie qui de plus cache les deux catégories d’usagers les uns aux autres. De plus, elle provoque la fuite de la plupart des oiseaux, essentiellement des canards, de la zone de quiétude du lagunage et des Hems Saint-Pol, zone obtenue grâce à l’accord des services du département, du GPMD et des gestionnaires du terminal méthanier. Elle rend peu efficace le décompte réalisé entre autres par nos associations ce jour-là, décompte lié à des conventions avec les prestataires cités ci-dessus en vue de la participation au Comité scientifique de suivi.

En février, des ornithologues fréquentant le site ont rencontré des panneaux apposés par les chasseurs visant à interdire la fréquentation de certains chemins. Des photos sont disponibles. Il s’agit là visiblement d’un abus. Nous tenons à signaler que sur la plupart des sites, des conseils de prudence réciproques sont émis mais les chasseurs ne cherchent pas ouvertement à s’approprier exclusivement l’espace public.

Hier, 21 mars, des chasseurs oeuvraient dans l’espace situé entre le cimetière et le lagunage. Or, toute chasse est maintenant fermée. Nous ne doutons pas que ces chasseurs avaient une autorisation probablement motivée par la destruction de ce qu’ils appellent des « nuisibles ». Cependant le dérangement occasionné pour les oiseaux fréquentant le site est beaucoup plus grave maintenant qu’ils ont entamé leur saison de reproduction. Sans compter l’image déplorable que de telles pratiques donne de la chasse auprès de jeunes motivés par la protection de la nature tel le lycéen stagiaire qui participait au recensement ce jour-là. Si la destruction de certaines espèces jugées « nuisibles » semble nécessaire à certains, il serait judicieux au moins qu’elle soit pratiquée avant la fermeture générale soit le 31 janvier pour respecter le reste de la faune.

Un message similaire sera adressé au maire de Gravelines, aux responsables du Conseil départemental et à tous les membres de l’association.

Veuillez agréer l’expression de toute ma considération.

B Bril
J Piette