« Les huit années que j’ai passées à la tête de ce projet et comme président de Dunkerque LNG, ont été une expérience unique et inoubliable. Unique car pour l’ingénieur que je suis, c’est une réalisation industrielle exceptionnelle. Inoubliable car les belles rencontres, innombrables, que j’y ai faites sont gravées dans mon cœur. J’ai eu le privilège de suivre des étapes majeures de ce projet hors normes : les enquêtes publiques, la concertation avec la CRE, les inlassables négociations de tous les contrats de projet, la construction et ses aléas de toutes sortes, les essais industriels qui nous ont bien stressés avec nos collègues de COFIVA (EDF-CIT et alliés) et enfin une mise en service commerciale formidable par toutes les équipes chez Dunkerque LNG et Gaz-Opale. J’ai, pendant ces huit années, partagé le quotidien de personnes passionnées qui se sont pleinement impliquées pour donner vie au 2ème terminal méthanier d’Europe Continentale. Grâce à elles, le terminal a pu être mis en service le 1er janvier dernier et 9 méthaniers ont déjà été accueillis par nos équipes ! C’est avec un grand honneur que j’ai accompagné ce projet depuis ses débuts, présidé sa construction et animé la relation avec nos partenaires : nos actionnaires, nos clients, le Port de Dunkerque, les constructeurs et bien entendu tous nos amis et supports sur le territoire de Dunkerque. En route vers de bien lointaines tropiques, mais toujours au sein de groupe EDF, j’ai le plaisir de transmettre aujourd’hui la présidence de Dunkerque LNG à Béatrice Prud’homme avec laquelle j’ai eu la chance de partager ces dernières années sur le projet. Elle saura mettre tout en œuvre pour faire de ce terminal un actif industriel reconnu et innovant. Je lui souhaite le meilleur pour cette nouvelle mission et aux équipes qui l’accompagnent toutes mes vœux de succès » précise Marc Girard.

En parallèle de cette nouvelle fonction de présidente de Dunkerque LNG, Béatrice Prud’homme conserve son poste de présidente de Gaz-Opale, l’opérateur du terminal méthanier.

Béatrice Prud’homme est ingénieur des Arts et Métiers. Elle est également diplômée d’un Exécutive Master of Business Administration HEC. Entrée chez EDF en 1993, elle a occupé des postes dans les domaines de la sûreté, de la maintenance et de l’exploitation sur les sites nucléaires de Cattenom et de Gravelines. Après avoir rejoint la direction de l’Audit Groupe à Paris, elle a dirigé une agence de maintenance thermique, prestataire interne pour les centrales nucléaires et thermiques d’EDF. Son parcours professionnel l’amène ensuite à devenir directrice adjointe de la centrale nucléaire de Gravelines. Elle rejoint Dunkerque LNG au poste de directrice générale des opérations en octobre 2013. Elle est, dans la foulée, nommée présidente de Gaz-Opale.

« Depuis mon arrivée à Dunkerque LNG, j’étais « le bras droit » de Marc Girard. J’ai apprécié le travail avec ce dernier et je le remercie encore pour tout ce qu’il m’a apporté et pour ce beau projet. Nous formions un binôme... J’étais son représentant sur site et cela a été bien utile. Le poste évolue étant donné que nous sommes entrés, depuis le mois de janvier de cette année, en phase d’exploitation du terminal. C’est un travail passionnant, au milieu d’équipes passionnantes, passionnées et attachantes qui m’attend puisque la vie d’un terminal méthanier n’est pas figée. Il faut, au contraire, anticiper les demandes de nos clients et les besoins du marché à long terme. Et aussi, travailler avec les équipes pour assurer l’innovation, l’amélioration… », détaille Béatrice Prud’homme. « Je pense que mon expérience professionnelle de terrain sera un atout pour mener à bien cette nouvelle mission qui m’est confiée au sein des équipes de Gaz-Opale et de Dunkerque LNG ».
Passionnée par le monde industriel, dans lequel elle a toujours voulu travailler, Béatrice Prud’homme est également élue consulaire depuis décembre 2016. Un engagement qui ancre encore plus dans notre territoire cette militante pour une plus grande reconnaissance de l’industrie. « Il est pour moi essentiel de pouvoir s’impliquer concrètement dans la vie économique de son territoire, surtout quand on est issu soi-même d’une entreprise en plein développement sur ce territoire », commente Béatrice Prud’homme.

Nous lui souhaitons pleine réussite dans ce nouveau poste ! 

En mai dernier, plusieurs acteurs de la filière GNL et du monde maritime ont décidé de créer une plateforme interprofessionnelle ayant pour objectif de faire la promotion du GNL comme carburant maritime et fluvial.
L’initiative de la plateforme revient à l’Association Française du Gaz. En effet, à la fin de la mission interministérielle sur le GNL, dont l’objectif était de transposer dans la loi française les termes de la directive européenne 2014/94 pour le déploiement d’infrastructures pour carburants alternatifs, l’AFG a proposé en décembre 2016 de lancer la création d’une plateforme GNL France, à l’instar des initiatives qui existent déjà aux Pays-Bas, en Allemagne ou encore en Belgique.

La plateforme compte 6 membres fondateurs en sus de l’AFG, pour l’essentiel des acteurs de la filière GNL : Dunkerque LNG, Total, Port de Dunkerque, Engie, Gas Natural Fenosa, GTT ; et environ une vingtaine de membres associés : Brittany Ferries, Armateurs de France, Comités des Armateurs Fluviaux, le Cluster maritime français, Chart, Bureau Veritas, Union des Ports français, GICAN, CFT, DNV GL, Compagnie du Ponant, etc.

« La création de cette plateforme interprofessionnelle dédiée à la promotion de l’utilisation du GNL carburant aidera au lancement d’une nouvelle dynamique industrielle et logistique en France. » explique Jérôme Ferrier, président de l’AFG.

L’objectif général de la plateforme est de faire émerger une chaîne logistique d’avitaillement GNL en France et de créer les conditions d’une meilleure compétitivité du GNL. Cela passe par trois missions principales. La première est de communiquer sur les qualités environnementales du GNL maritime et fluvial, et le faire connaître en tant que carburant alternatif de premier plan en substitution des carburants pétroliers. Il permet d’éliminer la quasi-totalité des oxydes de soufre et des particules fines, de réduire de 85 à 90 % les oxydes d’azote et de réduire de près d’un quart les émissions de CO₂. La deuxième mission est de convaincre les décideurs politiques des atouts et de l’avenir de cette énergie, afin d’obtenir la même attention que celle accordée à d’autres potentiels carburants alternatifs et surtout leur soutien aux projets qui émergeront. Enfin la troisième mission est de favoriser l’élaboration de règles professionnelles qui facilitent, dans le respect de toutes les règles de sécurité, l’utilisation du GNL pour le soutage dans les ports maritimes et fluviaux. L’enjeu d’un plus grand partage autour des bienfaits du GNL comme carburant est également l’orientation de financements européens vers des projets français. Entre 2007 et 2015, seuls 4 projets français ont bénéficié de subventions européennes dans le cadre du projet RTE-T (Programme de développement des infrastructures de transport de l’UE « Réseau transeuropéen de transport »).

Le Grand Port Maritime de Dunkerque (GPMD) est le seul port présent en tant que membre fondateur, Dunkerque LNG est le seul gestionnaire d’infrastructures gazières à l’être pour le moment.

« L’engagement de Dunkerque LNG, de concert avec l’un de nos plus proches partenaires, le Port de Dunkerque, témoigne de l’importance qu’est amenée à jouer la façade maritime de la mer du Nord dans le développement du GNL maritime et fluvial pour la France. Notre proximité géographique avec les pays qui en sont les fers de lance nous motivent pour entreprendre des projets dans le domaine », explique Cécile Grégoire-David, responsable Business Developpement et relations externes de Dunkerque LNG.

Dunkerque LNG, en étroite collaboration avec le GPMD, a aujourd’hui plusieurs projets en développement ou à l’étude en matière de GNL carburant.
Le premier concerne la construction d’une station d’avitaillement terrestre pour des camions citernes sur le site du terminal méthanier. Ces derniers ont vocation à alimenter des stations-service GNL, et également directement des navires. La construction devrait commencer à partir du deuxième semestre 2017 et les premières opérations commerciales sont attendues dès 2019.
En parallèle, les équipes du terminal méthanier de Dunkerque travaillent à l’adaptation de la jetée pour accueillir des navires souteurs à partir de 5000 m3, et réfléchissent, en fonction du développement du marché, à la construction d’une jetée dédiée.

Dunkerque LNG, à travers cet engagement et les projets qu’elle développe, entend être un véritable contributeur de la transition énergétique.

Avant ce transfert, le personnel de Gaz-Opale a été intégré dans la phase de commissioning et de start-up de l’installation. Il était actif dans la mise en service des installations, la préparation des escales, les déchargements de navires, les remplissages et la gestion du stockage de GNL dans les réservoirs et sur l'émission du gaz naturel dans le réseau du GRT-gaz.
Avant la prise en main du terminal par Gaz-Opale, un processus de "fit for purpose" a été mis en place pour vérifier que l’état des installations du terminal livrées permettait leur exploitation en toute sécurité et en conformité ave le niveau de services à délivrer aux clients. Le certificat du "fit for purpose" a été signé le 28 février 2017 et la date de commencement des opérations était le 1er mars entre Dunkerque LNG et Gaz-Opale.

Au complet depuis décembre 2014, les équipes de Gaz-Opale ont pris le temps de se former pour être pleinement opérationnelles lors de la mise en service. Cette dernière était d’ailleurs très attendue par l’ensemble des divisions : Appui et supports, Conduite, Direction QHSE et Maintenance.

Depuis le début de cette année, 6 navires méthaniers ont déchargés leur cargaison de gaz naturel liquéfié sur le terminal, dont 5 sous la responsabilité de Gaz-Opale. Preuve du professionnalisme et de l’implication de chacun, les déchargements se sont très bien déroulés pour la plus grande satisfaction de nos clients.

Au quotidien, toutes les divisions travaillent en étroite collaboration pour offrir le meilleur service en toute sécurité.
Cette réussite est également le fruit d’une communication efficace entre les équipes de Dunkerque LNG et de sa filiale, notamment sur la partie commerciale. Ensemble, ils préparent l’organisation des escales, échangent sur les programmes journaliers d’émissions sur le réseau GRT-Gaz et planifient les grandes opérations de maintenance qui pourraient avoir un impact sur les services commerciaux.  

En parallèle de la gestion quotidienne du terminal, Gaz-Opale participe, en étroite collaboration avec Dunkerque LNG, à la réflexion sur les grands projets à venir tels que l’avitaillement en GNL de camions-citernes. Gaz-Opale, qui sera le futur opérateur de cette station de chargement, est fier de pouvoir apporter son expertise pour la conception de ces nouvelles infrastructures.

Dunkerque LNG et Gaz-Opale ont entamé un partenariat fort pour les 20 ans à venir !

La politique partenariale de Dunkerque LNG tient désormais en trois points : les jeunes, le sport et les communes sur lesquelles le terminal a un impact direct. Très souvent sollicitée, l’entreprise a souhaité formaliser sa politique afin de pouvoir expliquer pourquoi tel ou tel projet peut être subventionné et pas un autre. « Nous privilégions les jeunes car ils représentent l’avenir et seront peut-être même nos collaborateurs de demain. Nous estimons qu’il est important de pouvoir les sensibiliser aux métiers de l’industrie par le biais de leur pratique sportive notamment. En parallèle, il nous semblait normal d’être particulièrement attentifs aux clubs sportifs de Loon-Plage, commune d’implantation du terminal et des communes avoisinantes », précise Béatrice Prud’homme, présidente de Dunkerque LNG. « Hors de cet axe, nous conservons deux partenariats : celui avec le musée portuaire puisque nous y sommes installés que notre histoire nous lie au port de Dunkerque ; et celui avec le Dunkerque Flysurfing club qui a bénéficié des mesures du programme d’accompagnement à l’implantation du terminal et avec lequel nous avons tissé des liens forts et avons de vrais enjeux communs : la sécurité et les jeunes » ajoute-t-elle.

René-Jean Leferme, président de l’association « Les Foulées loonoises » apprécie tout particulièrement le « coup de pouce » financier de Dunkerque LNG pour l’organisation de la course à pied annuelle « Loon-Plage, j’y cours », à laquelle plus de 500 coureurs participent. « Nous faisons partie du challenge des Dunes de Flandres qui regroupe 11 courses à pied sur le littoral. Il ne faut pas se mentir. Entre organisateurs, on essaie toujours de faire mieux que le voisin. Alors, forcément, on apprécie la subvention de Dunkerque LNG qui nous permet d’améliorer les récompenses offertes aux coureurs, de lui donner plus de cachet. Celle-ci est importante à l’échelle de notre petit club ».

Son confrère, Franck Milliot, président du club de football de Loon-Plage est tout aussi enthousiaste : « Dunkerque LNG nous a accordés une subvention pour l’organisation de notre 29ème challenge Marcel Rossel, un tournoi qui s’adresse aux 10-11 ans et qui voit s’affronter une quarantaine d’équipes venues de toute la France mais aussi d’autres pays européens. Cette aide est vraiment bienvenue pour nous aider à faire une véritable fête de cet évènement phare de notre club ».

« C’est la première année que Dunkerque LNG participe financièrement à l’organisation de notre fête nationale de mini-basket pour les 9-11 ans, garçons et filles », complète Laurent Loquet, président du club de basket de Loon-Plage qui compte 250 licenciés. « À cette occasion, nous avons 500 repas à prendre en charge, 500 récompenses à offrir, une vingtaine d’arbitres à remercier, alors, évidemment, la subvention reçue de la part de Dunkerque LNG est bien appréciable ».

Florent Caulier, président du Dunkerque Flysurfing club se dit aussi très heureux de voir le partenariat avec Dunkerque LNG reconduit. « Grâce aux mesures du programme d’accompagnement que nous avons reçues pendant cinq ans, nous avons pu aménager un site en face de la base de Licorne à Malo, ce qui permet la pratique du kite-surf toute l’année en toute sécurité même par vent défavorable. Nous avons pu également embaucher l’an dernier un moniteur en CDI à temps plein. De ce fait, nous avons vu le nombre de nos licenciés grimper en flèche. Nous sommes désormais plus de 200 et certains viennent même de Belgique et de la région lilloise. Aujourd’hui, la reconduction du partenariat nous donne la possibilité d’acheter du nouveau matériel pour les 8-13 ans et d’envisager d’embaucher d’autres moniteurs, ce qui est vraiment intéressant vu l’engouement pour ce sport ».

Enfin, Etienne Duvette, président du tennis club de Loon-Plage, qui regroupe 260 licenciés, a particulièrement apprécié de pouvoir, grâce à l’aide financière reçue, équiper ses deux cours de tennis sans tribune de caméras afin de pouvoir diffuser les matchs sur un grand écran au bar et à l’accueil. « Nous nous en sommes servis pour la première fois lors de notre tournoi « jeunes ». Les parents ont vraiment apprécié de pouvoir regarder les matchs dans des conditions confortables plutôt que d’être agglutinés derrière une vitre d’un mètre carré », commente le président du club. « C’est un nouvel équipement dont nous allons assurément beaucoup nous servir ».

« Nous sommes très soucieux de l’utilisation qui est faite de la subvention et ne manquons pas de valoriser nos partenaires. Certains partenariats ont maintenant plus de 5 ans et tous ne sont pas cités dans cet article. Ces échanges avec le territoire sont très importants pour nous », conclut Béatrice Prud’homme.